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Brigitte Macron, en juillet 2025.
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
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Ils sont enseignants, informaticiens et même élus. 10 personnes vont être jugées, à partir de ce lundi 27 octobre, pour cyberharcèlement à caractère sexiste à l'encontre de Brigitte Macron au tribunal correctionnel de Paris. Ce procès vise 8 hommes et 2 femmes.
Les 10 prévenus sont accusés d'avoir proféré des insultes et relayé des rumeurs sur le genre et la sexualité de l'épouse du chef de l'État. Le couple présidentiel dénonce depuis plusieurs années cette rumeur. L'affaire a débuté en 2024 lorsqu'une photo de Brigitte Macron en maillot de bain avait été postée sur les réseaux sociaux.
Des commentaires insultants remettant en cause le genre de l'épouse du président de la République avaient été postés. Face à ces propos, la Première dame a décidé de porter plainte contre X et plusieurs influenceurs ont été interpellés.
Le cyberharcèlement consiste à réaliser des agissements malveillants répétés. Cela peut passer par de l'intimidation, des insultes ou encore des rumeurs. Dans le cas d'un tel procès, on parle normalement de diffamation. Mais en raison de la répétition des propos des accusés sur les réseaux sociaux envers Brigitte Macron, le tribunal correctionnel de Paris a décidé de parler de cyberharcèlement plutôt que de diffamation. Ce procès doit durer deux jours.
La brigade PHAROS a été créée. C'est une branche de la police judiciaire qui reçoit les différents signalements de contenus potentiellement illicites en ligne. Depuis 2021, le ministère de l'Intérieur a mis en place une plateforme numérique de signalement en ligne, la PNAV. Concrètement, une personne victime de cyberharcèlement peut dialoguer en direct avec des gendarmes ou des policiers formés pour lutter contre ce délit. En fonction de la gravité du harcèlement, ils peuvent demander à supprimer les messages sur le site internet. Sinon, de manière plus traditionnelle, il est possible de déposer une plainte à la gendarmerie ou le commissariat de police le plus proche de chez soi.
D'autres procès de ce genre ont eu lieu dans le passé. Le plus connu reste celui de l'affaire Mila. Cette jeune femme avait tenu des propos insultants envers l'islam sur les réseaux sociaux. 12 personnes ont été jugées en 2021. Parmi elles, 11 ont écopé de 4 à 6 mois de prison avec sursis. En février dernier, 3 cyberharceleurs ont été condamnés pour avoir pris pour cible pendant trois ans l'influenceuse et streameuse Ultia. Les femmes sont les plus souvent victimes de cyberharcèlement.
D'après le Code pénal, lorsque l'on parle de cyberharcèlement moral, l'accusé encourt jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. C'est ce que risquent les 10 prévenus attendus à la barre du tribunal correctionnel de Paris ce lundi.
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