La jeune joggeuse qui avait déclaré aux enquêteurs s'être fait enlevée par deux ravisseurs a finalement reconnu avoir "menti", comme l'a écrit, dans un communiqué, la procureure de la République de Laval. Elle a également reconnu que ses blessures étaient "d'origine accidentelle" et avoir découpé elle-même "avec une paire de ciseaux" son tee-shirt.
Les recherches avaient mobilisé jusqu'à 200 gendarmes dans la journée du mardi 9 novembre. Devant cette mobilisation massive pour retrouver la jeune fille, la procureure a indiqué que cette dernière fera l'objet d'une procédure pour dénonciation d'infraction imaginaire, comme le prévoit l'article 434-26 du Code Pénal. Une infraction passible de six mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende.
La lycéenne devrait également faire l'objet d'une expertise psychiatrique afin d'essayer de comprendre les raisons qui l'ont poussé à mentir. Cette affaire en rappelle d'autres, notamment celle de la fausse agression antisémite dans le RER D en juillet 2004. Une jeune femme non-juive avait inventé de toute pièce ces faits et la justice l'avait condamnée à quatre mois de prison avec sursis.
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