Samedi 23 octobre au matin, un jeune homme a été retrouvé mort par balles dans les quartiers nord de Marseille. Le cadavre a été découvert près de la cité des Flamants, un point de drogue connu des services.
Ce sont des riverains qui ont découvert le corps et qui ont prévenu les secours vers 9h30. Une fois sur place, ces derniers n'ont pu que constater le décès, visiblement survenu plusieurs heures avant. On ne sait pas si la victime, grièvement blessée au visage, était connue des services de police, ni si elle était impliquée ou non dans le trafic de stupéfiants.
Salim Grabsi, membre du Syndicat des quartiers populaires de Marseille, a déploré "la mort d'un enfant" âgé d'à peine 18 ans. Il a également avoué à l'AFP craindre "un match retour", faisant référence à des représailles qui pourraient avoir lieu pour venger cet homicide.
La République parque la misère
Salim Grabsi, membre du Syndicat des quartiers populaires de Marseille
Salim Grabsi, également enseignant dans un lycée, regrette que les autorités "ne regardent plus les causes, mais seulement les conséquences" en matière de stupéfiants. Le militant a aussi déploré que la République "parque la misère" dans des cités-ghettos et n'offre plus de "perspectives d'avenir à toute une partie de sa jeunesse".
Si les enquêteurs déterminent que ce décès est en lien avec le trafic de stupéfiants, il s'agirait du dixième mort dans un règlement de comptes cette année dans les Bouches-du-Rhône.
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