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Marseille : "On a pris la foudre", raconte un policier blessé lors d'une opération de maintien de l'ordre

TÉMOIGNAGE - Jacques, un policier de 45 ans a été touché aux cervicales et à la main lors d'une opération de maintien de l'ordre à Marseille. "Ils veulent nous tuer", déplore-t-il, mais ne compte pas abandonner car "tout le monde a besoin de la police".

Les heurts entre manifestants et policiers s'intensifient.
Crédit : JEFF PACHOUD / AFP
TÉMOIGNAGE - "On a pris la foudre", raconte un policier blessé à Marseille
00:03:26
Amandine Bégot - édité par Nicolas Barreiro
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Le climat est de plus en plus tendu en France. Les heurts entre manifestants et forces de l'ordre deviennent de plus en plus violents, comme en témoigne Jacques, 45 ans dont 25 dans la police. Il a été touché aux cervicales et à la main lors d'une opération de maintien de l'ordre à Marseille. Une opération de soutien aux pompiers en marge du carnaval de la Plaine.

"En arrivant place Jean Jaurès, on était accueilli par des 'Il faut tuer les pompiers'. Dès que les carnavaliers nous ont vus arriver, ils ont changé leur chant en 'Tout le monde déteste la police'. À partir de ce moment, on a reçu une pluie de projectiles en tout genre", raconte le policier. 

"C'est la foudre qu'on a prise. On a tous pris sur nos casques des canettes de bière, j'ai pris une bouteille de Jack Daniel's sur le doigt, un de mes collègues a pris un magnum de rosé sur le casque, j'ai pris un antivol de moto sur le tibia… On a pris tout ce qu'ils avaient sous la main".

"Tout le monde a besoin de la police"

"On entend le verre exploser partout, ça dure des dizaines de minutes. C'est la foudre, on a pris la foudre. C'était impressionnant, ils veulent nous tuer", décrit Jacques. "Quand vous jetez un magnum sur un être humain, forcément vous voulez qu'il y ait des dégâts. Quand vous jetez un antivol sur des policiers, c'est que vous attendez quelque chose. Quand il y a des centaines de bouteilles qui vous tombent dessus, c'est qu'ils attendent quelque chose", poursuit-il. 

À écouter aussi

Malgré les violences qu'il peut subir lors de ces opérations, Jacques ne prévoit pas de démissionner. "C'est une minorité qui casse. La grande majorité a besoin de nous, tout le monde a besoin de police. Même si on est critiqués, caillassés, insultés, je vous laisse imaginer un État républicain sans police". 

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