Une nouvelle enquête interne a été demandée ce vendredi 19 novembre par l'Assistance Publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) suite aux nouvelles accusations de Mediapart visant l'institut dirigé par le professeur Raoult sur les conditions dans lesquelles auraient été menées les recherches sur l'hydroxychloroquine.
Selon le site d'informations, vendredi, "plusieurs membres" de l'institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, dirigé par le professeur Didier Raoult, ont "dénoncé les pressions exercées" par celui-ci ainsi que "la falsification de résultats scientifiques", afin de "démontrer l'efficacité de l'hydroxychloroquine" contre la Covid-19. "Les faits rapportés, s'ils étaient avérés, constitueraient des dysfonctionnements graves", a réagi l'AP-HM dans un communiqué.
Concrètement, explique Mediapart, "plus d'une dizaine de personnes (biologistes, médecins, internes ou assistants)" membres de l'IHU ont dénoncé "la falsification de résultats biologiques permettant de conclure à l'effet bénéfique de l'hydroxychloroquine en biaisant les résultats des tests PCR dans une étude comparant des patients de l'IHU prenant le traitement et des patients du CHU de Nice ne le prenant pas".
Contactés par l'AFP, ni l'IHU ni le professeur Raoult n'ont souhaité commenter les affirmations de Mediapart et l'ouverture de cette enquête par l'AP-HM.
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