Mantes-la-Jolie : la réponse de Castaner face aux images des lycéens à genoux

Après l'indignation sur les réseaux sociaux vient le moment de la contextualisation. Christophe Castaner a été interrogé sur les images montrant des jeunes interpellés près d'un lycée de Mantes-la-Jolie jeudi 6 décembre, à genoux, mains derrière le dos ou la nuque, surveillés par des forces de l'ordre. 

"Les images sont dures mais il est important de les replacer dans un contexte", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse vendredi 7 décembre. "Ce ne sont pas des mouvements de lycéens mais des violences urbaines ", a-t-il également affirmé. 

Selon le ministre, avant l'interpellation de ces quelque 150 jeunes près d'un lycée, le climat était très tendu avec "la construction de barrières de feu dans des rues étroites avec des risques pour les habitations", des jeunes qui "s’en sont pris aux automobilistes", le "saccage d’un pavillon", "des bouteilles de gaz jetées robinet ouvert sur des barricades enflammées". 

Le ministre de l'Intérieur a donc défendu l'action des policiers sur le terrain : "Je sais la violence de ces images mais je sais aussi la violence de cette réalité à laquelle sont confrontées les forces de l’ordre", a déclaré Christophe Castaner. Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo a suscité une vive polémique, plusieurs personnalités politiques les dénonçant. Une enquête administrative a été ouverte pour déterminer l'identité de l'auteur de la vidéo. 

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