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"Maison de l'horreur" dans le Pas-de-Calais : le suivi des signalements en cause ?

Malgré la scolarisation de plusieurs enfants de la fratrie et des signalements faits à l'encontre des parents, la situation a duré.

Un homme s'est suicidé ce dimanche à Saint-Brieuc dans les Côtes d'Armor après avoir tué sa fille et sa compagne.
Crédit : AFP / PHILIPPE HUGUEN
"Maison de l'horreur" dans le Pas-de-Calais : le suivi des signalements en cause ?
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Franck Antson - édité par Robinson Hollanders
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Des enfants ligotés à leur chaise et des problèmes d'hygiène graves ont été découverts dans une maison dans le nord de la France. La découverte des policiers, mardi 30 juillet, à Noyelles-sous-Lens, dans le Pas-de-Calais, interroge sur le suivi des signalements faits aux services sociaux. Les forces de l'ordre sont intervenues après la plainte d'un des fils de la fratrie de dix pour maltraitance. 

Thierry Dran, le procureur de Béthune, décrit un contexte de misère sociale avec des carences éducatives, des problèmes d'hygiène, de saleté et des violences. Cette famille défavorisée de Noyelles-sous-Lens n'était pourtant pas connue des services de police et de justice. 

Thierry Dran explique que la brigade des mineurs est intervenue en urgence tout en reprécisant certains faits :  "La maison de l'horreur, ça me paraît un qualificatif exagéré. On a affaire à des manquements certains, on a affaire à des manques d'hygiène, à des carences éducatives. On n'a pas de traces de coups sur les enfants. Deux seuls enfants mineurs étaient attachés sur les chaises lorsque les fonctionnaires de police sont arrivés". "On intervient en urgence. L'urgence, là, c'est un placement. Il me semble qu'on ne peut pas tellement attacher des enfants sur des chaises", précise-t-il.

"Une situation pas si exceptionnelle"

Après cette affaire, la secrétaire d'État chargée de l'Enfance, Charlotte Caubel, a réuni les acteurs concernés pour tirer les leçons. Ces parents avaient déjà été signalés et certains enfants étaient scolarisés.

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"Tel ou tel enfant était signalés, mais on ne voyait pas nécessairement la logique entière de la famille. Une famille qui, bien évidemment, quand elle avait une visite des services sociaux, mettait peut-être en ordre sa maison", a expliqué Charlotte Caubel. "Une situation qui est à la fois évidemment inacceptable, mais qui n'est pas si exceptionnelle que ça et qui interroge, non pas l'implication des services, mais la coordination des services centraux", a-t-elle estimé.

Les enfants mineurs ont tous été placés en famille d'accueil ou dans des structures spécialisées. Les parents, âgés d'une quarantaine d'années, sont rentrés à leur domicile. Ils seront jugés en janvier et ils encourent cinq ans de prison.

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