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Enfants maltraités dans le Pas-de-Calais : la belle-sœur nie les maltraitances

C'est un drame sur fond de misère sociale qui se cachait dans cette maison de Noyelles-sous-Lens.

Un homme s'est suicidé ce dimanche à Saint-Brieuc dans les Côtes d'Armor après avoir tué sa fille et sa compagne.
Un homme s'est suicidé ce dimanche à Saint-Brieuc dans les Côtes d'Armor après avoir tué sa fille et sa compagne.
Crédit : AFP / PHILIPPE HUGUEN
Enfants maltraités dans le Pas-de-Calais : la belle-sœur nie les maltraitances
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Antoine Decarne - édité par William Vuillez

Dans le Pas-de-Calais, un couple de quadragénaires a été placé sous contrôle judiciaire à Noyelles-sous-Lens. Ils sont soupçonnés de mauvais traitements sur leurs enfants. Les enquêteurs ont découvert les conditions déplorables dans lesquelles ils grandissaient. C'est un drame sur fond de misère sociale qui se cachait dans cette maison mitoyenne aux briques rouges du centre-ville. 

Le père, 44 ans, est garagiste au noir. La mère, 40 ans, est sans emploi. Chez eux, la police explique avoir trouvé deux enfants de deux et cinq ans qui dormaient ligotés à leur chaise haute, le corps couvert d'excréments. Dimanche, la belle-sœur qui sortait de la maison admettait la situation, mais niait la maltraitance. "Non, non, non, c'est simplement pour pas qu'ils tombent de la chaise, c'est tout. Ils ont jamais été maltraités, les enfants", dit-elle. 

Sur les dix enfants du couple, il n'y en a plus que six qui vivent au domicile familial au quotidien. L'aîné, qui a porté plainte, n'y habite plus. Le récit de l'histoire a choqué le voisinage. "Le jardin communique avec celui de ma mère. La fille allait avec ma fille à l'école. Donc elle était souvent absente, souvent avec des poux. Malheureusement, on passe tous les jours dans cette rue-là et on n'a rien vu. C'est assez choquant", témoigne Peggy, qui connaissait bien la famille.

Choquant, d'autant plus que ni les services sociaux, ni la mairie, ni les écoles où ils étaient scolarisés n'avaient donné d'alerte. Les sept enfants mineurs ont tous été placés. Après leur garde à vue de deux jours, les parents sont désormais sous contrôle judiciaire. Ils seront jugés en janvier. La Voix de l'enfant, association de défense des droits de l'enfant, se porte partie civile dans l'affaire. 

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