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Pas-de-Calais : la police découvre une fratrie terriblement maltraitée par les parents

VU DANS LA PRESSE - Les agents de police ont découvert des enfants couverts d'excréments et attachés à des chaises hautes.

Edgardo Greco, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2006 en Italie pour des homicides, s'est installé en France la même année, selon le parquet général.
Edgardo Greco, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2006 en Italie pour des homicides, s'est installé en France la même année, selon le parquet général.
Crédit : AFP
Alexandre Bozio

C’est une affaire sordide de maltraitance infantile qui a été découverte dans la commune de Noyelles-sous-Lens. Nos confrères d’Actu Pas-de-Calais expliquent que tout a débuté lorsqu’un jeune homme de 24 ans dépose plainte au commissariat après avoir été viré du domicile familial par son père. Il explique alors que ses frères et sœurs vivent depuis de longues années un cauchemar.

Lorsque le 30 août, les agents de police interviennent dans un logement situé dans cette commune du Pas-de-Calais, c’est une terrible vision qui s’offre à eux. Dans cette habitation, ils vont retrouver des enfants couverts d’excréments et ligotés à des chaises hautes. Parmi la fratrie composée de dix enfants, deux sont âgés de 2 et 5 ans, mais tous sont retrouvés en manque d’hygiène total. Une source policière affirme même que le plus petit n’a jamais touché le sol.

La suite de l’enquête ne fait que confirmer le terrible monde dans lequel ces enfants vivaient. Victimes de violences répétées, les enfants sont régulièrement enfermés par leurs parents qui les autorisent à circuler dans la maison, pas à l’extérieur, et seulement avec leur autorisation. Ils ont grandi dans une totale privation de liberté.

Après l’intervention de la police, les deux parents âgés de 44 et 40 ans ont été placés en garde à vue et présentés à un juge pour des faits de violences sur mineurs. Après avoir reconnu les faits, tout en expliquant que le ligotage des enfants était "pour les empêcher de commettre des bêtises", ils ont été placés sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un jugement. Les parents encourent désormais deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.

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