Les faits se sont produits à Lyon, dans le 6e arrondissement, entre novembre 2020 et ces derniers jours. Depuis la résidence de onze étages où il réside, un homme a abattu une trentaine d'oiseaux.
La scène, décrite par une Lyonnaise au Progrès, est ubuesque. Le 19 novembre dernier, aux alentours de 17 heures, elle lisait sur son balcon, face à un jardin où jouent des enfants, lorsqu'elle a entendu un bruit. "J’ai entendu une détonation si forte que les enfants se sont arrêtés de jouer et j’ai vu un pigeon tomber. Au début, je me suis dit que ce n’était pas possible qu’il s’agisse d’un tir", raconte-t-elle au Progrès, qui a rapporté l'information.
Mais il s'agissait bel et bien d'un tir. Le premier, d'une très longue série, relate le quotidien. Âgé d'une trentaine d'années, le tireur, un habitant de la résidence, visait les oiseaux depuis son balcon. Armé d'une carabine, l'homme aurait tué au moins une trentaine d'oiseaux : des pigeons ramiers et bisets, des merles, mais aussi des corbeaux, précise le journal local. Jusqu'à son interpellation la semaine dernière.
Très vite, les riverains manifestent de l'inquiétude face à la présence de ce tireur dans l'immeuble. D'autant plus que l'homme en question n'était pas identifié et qu'il agissait à toute heure, mettant en danger les passants et enfants, présents dans le square bordant l'immeuble. "Le mois de février a été un carnage, j’ai vu des pigeons se faire tirer dessus et je craignais qu’il touche un enfant au lieu d’un oiseau, témoigne une voisine auprès de nos confrères. Il y avait des plumes partout et des oiseaux morts dans le square, qui étaient mangés par les rats".
Alertée par le voisinage, la police a pris l'affaire très au sérieux. Régulièrement, elle a organisé des rondes, dans les alentours de la rue Bugeaud, où opérait le tireur. Mais ce dernier, extrêmement prudent, a changé ses habitudes. Il a cessé de tirer la journée, et a commencé à le faire le matin, entre 7 et 8 heures, ou encore, après 18 heures.
Début février, une résidente de l'immeuble contacte une représentante de l'association "Dignité Animale", pour lui confier un pigeon blessé à mort. Cette dernière apporte l'animal au centre de soins pour animaux "l'Hirondelle", où un vétérinaire réalisera des radios du cadavre, détaillent nos confrères du Progrès. Ces dernières révèleront la présence de plombs, que le spécialiste conservera en guise de preuves. Le 15 février, poursuit le quotidien, l'association dépose plainte. Les projectiles sont remis aux commissariats des 3e et 6e arrondissements, chargés de l'enquête.
"C’est une super-équipe, qui a vraiment pris les choses au sérieux et a fait un travail remarquable, commente la représentante de l’association "Dignité Animale" auprès du journal local, se réjouissant de l’interpellation du suspect, qui aurait agi de la sorte "pour s’amuser". Elle aussi soulagée, une résidente de l'immeuble n'a toutefois pas caché ses inquiétudes au Progrès. "Pour moi, il a des troubles mentaux, on ne s’amuse pas à tuer des oiseaux !"
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte