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2 min de lecture
Luc Tangorre
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A la Une aujourd’hui, l’histoire d’un homme, Luc Tangorre, qui a fait à deux reprises les grands titres de l’actualité criminelle au début des années 80 et 90.
Luc Tangorre,
surnommé par la presse « le violeur des quartiers sud de Marseille ».
a été condamné à 15 ans, en 1983, pour 10 viols et plusieurs agressions
sexuelles. Il a toujours clamé son innocence. Un comité de soutien se
constitue, et parle d’une « affaire Dreyfus de monsieur tout le
monde ». On crie à l’erreur judiciaire et à la partialité de la justice…
Mis en liberté
conditionnelle quelques années plus tard, après une grâce partielle du Pdt de
la République François Mitterand, Luc Tangorre sera arrêté à nouveau quelques
mois plus tard, et jugé en 1992, pour une deuxième affaire : le viol de
deux jeunes étudiantes américaines qui l’ont formellement reconnu. Il est alors
condamné à 18 ans de prison. Depuis sa libération en 2000, on n’avait plus
entendu parler de lui.
Mais à l’été 2014, il
est à nouveau mis en cause pour trois agressions sexuelles, sur une fillette de
12 ans et deux adolescentes mineures, dans la station balnéaire du Grau-du-Roi.
Reconnu formellement sur photo par les trois plaignantes, il est l’objet de
deux mises en examen séparées, dont la dernière remonteait au mois de décembre
2016.
Luc Tangorre a
continué à nier formellement les faits dont il est accusé. Il se dit toujours victime
d’un complot, et il explique son nouveau procès par la médiatisation de ces
deux précédentes condamnations.
vendredi dernier, Luc
Tangorre, a été condamné à trois ans et six mois de prison, par le tribunal
correctionnel de Nîmes, dans cette dernière affaire d’agression sexuelle de trois
jeunes filles au Grau du Roi…
Louise
Colcombet, journaliste au Parisien/Aujourd’hui en France, elle a
suivi l’audience au Tribunal correctionnel de Nîmes jeudi dernier, Michel
Mary, journaliste grand reporter au journal Le Nouveau
Détective, il avait suivi le procès auprès de la Cour d’Assise de Nîmes en
1992, Catherine Berra, ancienne journaliste à France 3 Toulouse, Marie-Jo Agret, veuve de Roland Agret, fondateur d’Action
Justice, Martine
Figueroa, du barreau de Montpellier avocate de Luc Tangorre pour le
procès lors du procès de Nîmes en 1992.
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