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Les infos de 7h30 - Attentat du Thalys : ouverture du procès d'une attaque avortée
Le procès de l'attentat manqué dans un Thalys en août 2015 s'ouvre ce lundi 16 novembre. Il avait été déjoué grâce à l'héroïsme des passagers.
La police dans la gare de Arras au lendemain des tirs dans le Thalys, le 22 août
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
Cinq ans après les faits, le procès de l'attentat du Thalys s'ouvre ce lundi 16 novembre à Paris. C'était au beau milieu de l'été 2015, après Charlie mais avant le Bataclan. Le jihadiste armé d'une Kalachnikov avait été neutralisé in extremis grâce à l'intervention de plusieurs passagers.
Pourtant, Ayoub El Khazzani avait méticuleusement préparé son attaque pour faire un massacre, et s'est enfermé dans les toilettes du TGV pour écouter un dernier chant guerrier. Il sort ensuite torse nu, avec sa Kalachnikov et plusieurs chargeurs pour 270 munitions. Mais sur son chemin, un passager lui sourit, ce qui l’a bloqué, racontera-t-il plus tard.
Deux voyageurs tentent de l’arrêter avant que trois soldats américains présents se jettent sur lui. "We were so fu**ing lucky" ("Nous avons été Tellement chanceux"), ont commenté les héros du jour en vacances alors en Europe.
Plus tard, le FBI livrera l’intégralité des messages Facebook envoyés par El Khazzani. Le trajet depuis la Syrie vers Bruxelles est reconstitué, le terroriste avait voyagé aux côtés d’Abdelhamid Abaaoud, futur cerveau des attentats du 13 novembre à Paris
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