La garde à vue de l'homme de 69 ans qui a tué trois kurdes vendredi 23 décembre a repris dimanche dans la soirée, après une hospitalisation psychiatrique de quelques heures. Il sera présenté lundi 26 décembre à un juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen.
La piste d'un crime raciste ne fait plus aucun doute. Les déclarations faites par le mis en cause aux enquêteurs ont été très claires. Il reconnaît ouvertement une "haine des étrangers devenue pathologique" depuis un cambriolage subit en 2016. À partir de cette date, il explique avoir eu envie d'assassiner des migrants.
Le jour de l'attaque, il s'est rendu à Saint-Denis, en banlieue parisienne, dans un premier temps. Avec la volonté de tirer dans la foule, de tuer des étrangers non-européens, selon ses mots. Avant de renoncer, faute de monde dans la rue. Parmi ces étrangers, les kurdes faisaient également partie de ses cibles. Il leur en voulait d'avoir fait prisonnier les combattants de Daech en Syrie au lieu de les tuer.
L'assaillant raciste avait prévu d'utiliser toutes ses munitions avant de se suicider avec la dernière balle. Il regrette de ne pas avoir pu le faire, empêché par son interpellation. Un appel à manifester a été lancé par le Conseil Démocratique Kurde en France pour le 26 décembre à midi près des lieux de l'attaque.
Médecine - Un appel à la grève des généralistes est lancé pour cette semaine. L'une de leur revendication est l'augmentation du tarif réglementé de la consultation, pour atteindre 50 euros.
Noël - Il est désormais possible de revendre les cartes-cadeaux, trop souvent oubliées après avoir été offertes.
Météo - Une douceur exceptionnelle à Noël sur la France, après une vague de froid mi-décembre.
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