Une semaine après l'incendie dans la cathédrale de Nantes, la piste criminelle est désormais privilégiée et un bénévole du diocèse, un temps interpellé puis relâché, a été mis en examen et placé en détention provisoire dans la nuit de samedi à dimanche pour "destructions et dégradations par incendie".
Cet homme de 39 ans était chargé de fermer la cathédrale la veille de l'incendie. Il s'agit d'un "Rwandais, venu se réfugier en France il y a quelques années", avait expliqué la semaine dernière le recteur de la cathédrale de Nantes, le père Hubert Champenois. Selon le recteur, le bénévole est "servant d'autel" et il le connaissait "depuis quatre ou cinq ans". "J'ai confiance en lui comme en tous les collaborateurs", avait-il expliqué.
Le bénévole avait été placé en garde à vue quelques heures après l'ouverture de l'enquête, le 18 juillet, puis remis en liberté le lendemain soir. Les enquêteurs souhaitaient l'interroger car après l'incendie aucune trace d'effraction n'avait été constatée sur les accès à l'édifice dans lequel trois points de départ de feu avaient été constatés.
L'homme a été mis en examen dans la nuit "des chefs de destructions et dégradations par incendie" et placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. Il encourt pour cette infraction "une peine de 10 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende", a ajouté le procureur. Le suspect continuait alors à nier les faits après avoir été interpellé ce samedi 25 juillet. Mais face aux preuves qui s’accumulaient, "il a reconnu dans la nuit devant le juge avoir allumé les trois foyers de l’incendie de la cathédrale", a expliqué le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès.
Sécurité - Après plusieurs épisodes de violences, le Premier ministre, Jean Castex, accompagné de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et d’Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, a pris la parole ce samedi lors de son déplacement à Nice.
Santé - Un nouvel arrêté signé samedi 25 juillet stipule désormais queles tests de dépistage au Covid-19 seront “entièrement remboursé, sans avoir besoin d’une ordonnance et sans avoir à se justifier de la démarche ou présenter des symptôme.”
Justice - Aloys Ntiwiragabo, chef des renseignements militaires pendant le génocide au Rwanda, vivrait en France. Mediapart a retrouvé sa trace près d'Orléans, provoquant l'ouverture d'une enquête judiciaire.
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