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Près de 300 personnes se sont rassemblées ce samedi 5 octobre à l'appel d'une association de lutte contre les violences conjugales.
Crédit : CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
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Mazan. Nom de ce petit village du Vaucluse où Gisèle Pelicot a été pendant des années droguée aux anxiolytiques et violée par son mari, Dominique, et des dizaines d'inconnus qu'il recrutait sur internet. Des faits jugés devant la cour criminelle à Avignon depuis le 2 septembre.
Près de 300 personnes, dont une majorité de femmes, se sont rassemblées ce samedi 5 octobre à l'appel d'une association de lutte contre les violences conjugales. Une rose à la main, les participants de cette marche blanche ont sillonné les rues de Mazan.
Latika, 33 ans, est venue "pour soutenir Gisèle". "J'ai vécu des choses difficiles avec mon ex-mari", a-t-elle confié au micro de RTL. De la "soumission chimique", des "abus". Pour elle, "Gisèle peut faire changer les choses".
Dans cette affaire hors-norme, Gisèle Pelicot est une victime devenue un symbole. La revanche de toutes ces femmes n'ayant pas porté plainte. Car Gisèle a les preuves pour faire condamner son agresseur.
Gilbert "est solidaire". Celui qui habite juste à coté du pavillon des Pelicot a "une pensée pour cette pauvre femme". Et n'aurait "jamais cru que ça puisse arriver dans notre petit village".
De son côté, le maire divers droite de Mazan, Louis Bonnet, n'était pas présent après ses propos déplacés à la BBC (avant de s'excuser dans un communiqué sur Facebook). Face caméra, l'édile de 74 ans avait déclaré : "Ça aurait pu être plus grave, il n'y a pas eu d'enfant impliqué, pas de femme tuée. Ce sera difficile pour la famille mais ils pourront se reconstruire. Après tout, personne n'est mort."
Cette marche blanche s'est achevée par un dépôt de roses. L'occasion pour plusieurs femmes, ayant subi les violences de leur conjoint, de prendre la parole.
Faits divers - Quatre migrants, dont un enfant de deux ans, sont morts dans la nuit de vendredi à samedi, en tentant de gagner l'Angleterre au cours de deux drames distincts dans la Manche, selon le bilan communiqué par le préfet du Pas-de-Calais ce samedi 5 octobre.
International - Au micro de France Inter, Emmanuel Macron s'est prononcé pour l'arrêt des livraisons d'armes à Israël qui sont utilisées dans le conflit à Gaza.
Faits divers - Trois personnes ont été blessées, dont une en urgence relative, lors d'une rixe vendredi 4 octobre sur la dalle Beaugrenelle (XVe arrondissement de Paris) opposant deux bandes rivales.
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