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Emmanuel Macron se prononce pour l'arrêt des livraisons d'armes à Israël utilisées à Gaza

La priorité du chef de l'État, c'est de "revenir à une solution politique" dans le conflit à Gaza, a-t-il expliqué dans un entretien sur "France Inter".

Pour Emmanuel Macron, "on ne lutte pas contre le terrorisme en sacrifiant une population civile".

Damien Renoulet & AFP

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Une annonce et un tournant ? Emmanuel Macron s'est prononcé pour l'arrêt des livraisons d'armes à Israël qui sont utilisées dans le conflit à Gaza. 

"Je pense qu'aujourd'hui, la priorité, c'est qu'on revienne à une solution politique, qu'on cesse de livrer les armes pour mener les combats à Gaza", a-t-il déclaré lors d'une émission spéciale sur la radio France Inter consacrée à la francophonie, deux jours avant le 7 octobre. "La France n'en livre pas", a-t-il ajouté lors de cet entretien enregistré le 1er octobre.

Jusqu'à présent, le président américain Joe Biden s'est refusé à user du levier des armes à Israël, en dehors de la suspension d'une livraison de bombes en mai.

Le Royaume-Uni a pour sa part annoncé en septembre dernier la suspension d'une trentaine de licences d'exportation d'armes (sur un total de 350), après un examen concluant à "un risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza. 

"La priorité est d'éviter l'escalade"

Le président français a déploré que les lignes ne bougent pas à Gaza, malgré tous les efforts diplomatiques conduits pour obtenir un cessez-le-feu, notamment auprès d'Israël. "Je pense que nous sommes pas entendus. Je l'ai redit au Premier ministre (Benjamin) Netanyahu et je pense c'est une faute, y compris pour la sécurité d'Israël demain", a souligné Emmanuel Macron.

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"On le voit bien dans nos opinions publiques, on le voit de manière encore plus terrible dans les opinions publiques de la région", a-t-il ajouté. Estimant que "c'est au fond un ressentiment en train de naître, une haine nourrie par cela". 

Après le lancement de l'opération israélienne contre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah au Liban, le chef de l'État a aussi rappelé que "la priorité est d'éviter l'escalade". "Le peuple libanais ne peut pas à son tour être sacrifié et le Liban ne peut pas devenir un nouveau Gaza", a-t-il martelé.

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