Les infos de 18h - Disparition d'Émile : comment s’organisent les battues menées par les volontaires

Le petit Emile a disparu depuis près de 48 heures au Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, après avoir échappé à la surveillance de ses grands-parents. Les opérations de recherches se sont poursuivies ce lundi, en présence de très nombreux volontaires. Près de 300 bénévoles se sont mobilisés, soit plus du double par rapport à dimanche. Ces moyens humains ont permis aux forces de l'ordre d'organiser de nombreuses battues, certaines revenant pour la cinquième fois sur un même terrain pour pouvoir "fermer" un périmètre. 

Certains bénévoles ont même participé à plusieurs battues ce lundi 10 juillet, avec à la baguette un major de la gendarmerie, dans une prairie à l'herbe haute, près du torrent, juste à la sortie du village. "On leur donne des manières d'exécuter des recherches comme celles-ci. On tient à ce qu'ils tiennent les distances. Le but n'est pas d'aller vite, mais d'assurer tout ce qu'on fait, de le valider et de ne plus revenir dessus", explique ce gendarme. 

"Il faut être minutieux"

Giovanni, 23 ans, est arrivé lundi matin pour participer aux recherches. "On regarde à gauche et à droite pour voir si les copains n'ont pas raté quelque chose. Il faut être minutieux et bien respecter les consignes. C'est la seule idée qu'on ait en tête : retrouver Émile", assure le jeune homme.

Malgré ce regain de mobilisation, la course contre-la-montre se poursuit. Émile a passé deux nuits dehors avec des températures à peine au-dessus de 10 degrés et des journées très chaudes. Le petit garçon n'a ni bu, ni mangé. Le maire de la ville du Vernet a confié ce lundi midi qu'il était passé de l'inquiétude à l'angoisse. Le procureur de la République n'a exclu aucune piste, comme l'accident de voiture avec dissimulation du corps ou l'enlèvement sur le bord de la route. Des éventualités auxquelles personne ne veut croire au Vernet. 

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