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Le dentiste, l'institutrice et la mafia : un contrat en rase campagne
PODCAST - Le 26 novembre 1991, Françoise Feyrerrolles est assassinée à son domicile. Très vite, la piste d'un tueur professionnel apparaît.
Me Jean-Francois Canis (D) et Me Philippe Collet (G), entourent leur cliente, Christiane Seguin (C), 66 ans, installée dans le box des accusés, le 26 mai au palais de justice de Riom.
Crédit : PHILIPPE DESMAZES / AFP
Le 26 novembre 1991, au matin, Françoise Feyrerrolles rentre chez elle. Comme chaque jour, elle est sortie promener le chien puis est passée à la boulangerie. Son fils Wilfried, entend le bruit de la clé dans la serrure. Aussitôt, il entend une série de claquements et des bruits étouffés en provenance du vestibule du rez-de-chaussée.
Il se précipite dans les escaliers et aperçoit sa mère gisant dans une mare de sang. La police et le SAMU sont alertés, mais la victime décède au bout de quelques minutes. Les policiers décomptent 6 étuis de cartouches près de la victime.
L'autopsie de Françoise Feyrerrolles montre qu'elle a été tuée par quatre balles tirées à l'arrière de la tête par une personne qui l'attendait. Selon la balistique, l'arme utilisée est un pistolet automatique de la marque Beretta, très certainement équipé d'un silencieux. La PJ de Clermont Ferrand pense tout de suite au geste d'un tueur professionnel.
Nos invités
Me Dominique Machelon, avocat de la famille Feyrerrolles
François de Naeyer, juge d’instruction de l'affaire. Il est aujourd'hui vice-président au tribunal de Clermont-Ferrand
Me Jean-François Canis, avocat de Christine Seguin