Marcelle et Claudine
Nougué-Cazenave étaient sœurs. Deux gentilles vieilles filles qui tenaient un
antique bistrot à la sortie de Pau dans lequel on les a découvertes mortes, égorgées, à l’été 1995, par une nuit de pleine lune. Un double crime gratuit,
sans raison, sans mobile. Le meurtrier n'a jamais été identifié, même si
les enquêteurs n'ont pas ménagé leurs efforts.
À l'époque, bien des pistes sont explorées. Celle d'un héritage qu'on aurait voulu capter. Celle d'un client mécontent, d'un détraqué sexuel ou encore celle d’un patient qui aurait pu s’échapper de l’hôpital psychiatrique tout proche du lieu du crime. À chaque fois, des espoirs défaits. Autant d’hypothèses conduisant à autant d'impasses.
Vingt-huit ans après les faits, le dossier vient d'être transmis au pôle spécialisé des affaires non résolues. Les investigations sont relancées. Mais existe-t-il encore une chance, réelle, de savoir qui a tué les deux sœurs ? Quid de la piste d’un homme au couteau qui rôdait dans le coin ?
Joël Braud, commissaire divisionnaire, à
l’époque chef de la sureté urbaine à l’antenne de police de Pau
Maitre Thierry Sagardoytho, avocat, auteur
du livre Affaires classées en Béarn et Pays Basque aux
éditions Sud-ouest
Claudine Albira Nougué-Cazenave, nièce
des deux victimes
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