Le 6 avril 1972, deux enfants jouent au ballon dans un terrain vague à Bruay-en-Artois et se stoppent net en apercevant une silhouette dénudée, posée sur le dos dans un coin de la parcelle. C'est une jeune fille. Il y a du sang autour de son cou et sur son buste. La victime ne respire plus.
Les gendarmes et les policiers sont rapidement sur place. Les légistes établissent que le décès est survenu la veille. L'autopsie va préciser que la jeune victime est morte par étranglement. Moins de trois minutes après la mort, elle a été frappée derrière la tête, mutilée par un instrument tranchant, de type serpette, hachoir et hachette.
La victime est rapidement identifiée comme étant Brigitte Dewèvre, 15 ans et demi. La police judiciaire de Lille part à la chasse aux témoignages. Elle a été aperçue vivante pour la dernière fois aux alentours de 19h40, le 5 avril. Une riveraine indique avoir noté la présence d'une Peugeot 504 blanche garée à l'heure approximative du crime. Le véhicule appartient à Me Pierre Leroy, un notaire de Bruay.
Pascal Cauchy, maitre de conférence à Sciences Po et auteur de « Il n'y a qu'un bourgeois pour avoir fait ça : L'affaire de Bruay-en-Artois » aux éditions Larousse
Daniel Bourdon, ancien policier qui a enquêté sur l’affaire auteur de « Brigitte, histoire d'une contre-enquête : Retour sur l'affaire de Bruay-en-Artois » et « Brigitte : Acte II : Affaire de Bruay-en-Artois, de nouvelles révélations » aux éditions Ravet-Anceau
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