Sujet du jour. L'ambiance électrique de ces dernières semaines risque bien de se poursuivre à l'Assemblée nationale. Il sera encore question d'un article 7 mais sur un tout autre sujet. Après le projet de loi sur les retraites, voici celui concernant la sécurité lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, avec un système de surveillance qui fait frémir de très nombreuses associations.
Ce texte a déjà été adopté par le Sénat en première lecture. Qu'est-ce qu'on trouve dans ce projet de loi ? Des scanners corporels à l’entrée des stades et des autres enceintes sportives accueillant plus de 300 personnes avec le consentement des individus pour alléger les contrôles par palpations, mais aussi la reconnaissance faciale a quant à elle été abandonnée.
Le débat tourne surtout autour du recours à la vidéosurveillance dite intelligente, avec des caméras "augmentées" qui sont capables de repérer des mouvements de foules, des colis suspects, des comportements anormaux. Ces "expérimentations" pourront commencer "dès l'entrée en vigueur de la loi, jusqu'au 30 juin 2025".
Pourquoi on en parle ? Qu'est-ce que la vidéosurveillance algorithmique ? Qu'est ce
que cela changerait par rapport à aujourd'hui ? Les outils de surveillance de masse ont-ils des côtés positifs ?
Analyse. "Ce que propose la technologie, ce sont des signalements d'attention. C'est-à-dire une caméra qui détecte automatiquement une anomalie, quelque chose qui ne serait pas conforme à un flux naturel de personnes et qui va orienter tout de suite orienter l'œil de l'opérateur sur l'écran en signalant attention ce comportement est anormal", explique Guillaume Farde, consultant sécurité chez BFM TV et professeur à Science Po Paris.
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