Jeune tué à Nanterre : dans quel cas la police peut-elle agir en légitime défense ?

Un automobiliste, âgé de 17 ans, a été tué mardi 17 juin à Nanterre par un policier qui a fait usage de son arme, après un refus d'obtempérer du mineur. La victime est décédée peu de temps après avoir été touchée, malgré l'intervention du Samu qui lui a prodigué un massage cardiaque sur place.

Cette nouvelle affaire relance le débat sur la réalité ou non de légitime défense mais également sur l'usage des armes à feu par la police. Avant 2017, le policier était soumis comme tout citoyen à la légitime défense définie par le Code pénal à savoir une riposte simultanée et proportionnée à une attaque qui a lieu sur le moment.

Depuis 2017, les forces de l'ordre peuvent utiliser leur arme de façon plus souple au sein d'une législation propre aux forces de l'ordre. Désormais, lorsqu'ils jugent qu'un refus d'obtempérer menace physiquement ou pourrait menacer ultérieurement des piétons, ils peuvent tirer. Depuis cette année-là, il y a en moyenne 156 tirs sur des véhicules par an, un chiffre supérieur à celui de la période précédant la loi c'est-à-dire environ 119 tirs.

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