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"J’ai été sidéré" : l'avocat d'une victime présumée de l'ATSEM réagit sur RTL après sa remise en liberté
La cour d'appel de Montpellier a ordonné jeudi 14 août la remise en liberté sous contrôle judiciaire d'une assistante d'école maternelle soupçonnée de viols sur des enfants. Une décision "prématurée", réagit l’avocat d’une des victimes présumées sur RTL.
La cour d'appel d'un palais de justice (illustration)
Crédit : ROMAIN LAFABREGUE / AFP
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La cour d'appel de Montpellier a ordonné ce jeudi 14 août la remise en liberté sous contrôle judiciaire d'une assistante d’école maternelle à Vic-La-Gardiole (Hérault), soupçonnée de viols et agressions sexuelles sur des enfant de 3 à 4 ans.
Me Marc Gallix, avocat qui défend une victime présumée de 4 ans et ses parents, réagit vivement à la décision sur RTL : "Je ne m’attendais pas du tout à ça. C’est un dossier qui vient à peine de démarrer et je ne pensais pas qu’une décision interviendrait aussi rapidement. Ces remises en liberté ne sont pas fréquentes car il y a un trouble à l’ordre public majeur. Ce sont des faits d’une extrême gravité", a-t-il expliqué.
Pour l'avocat des parties civiles, cette décision est "prématurée" : "Une partie des enfants n’a toujours pas été entendue, seulement quinze jours après le placement en détention de cette personne".
Des expertises en cours
Il rappelle que de nombreuses expertises sont encore en cours : téléphones portables et ordinateurs de l’accusée, sous-vêtements d’enfants saisis, évaluation psychologique et psychiatrique. "Il fallait attendre que nous ayons les résultats !"
Mardi 12 août, lors de l’audience devant la cour d’appel, les parties civiles et le parquet avaient demandé le maintien en détention. La suspecte, âgée de 59 ans, ATSEM depuis octobre 2024 dans l’établissement, nie les faits, évoquant un "complot". Elle "clame son innocence et veut faire entendre sa voix", a déclaré son avocat dans RTL Soir.
"À partir du moment où la cour d’appel prend cette décision, c’est, quelque part, dire qu’elle n’est pas coupable et qu’elle épouse la thèse du complot", a déploré Me Gallix.
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