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Hérault : l'ATSEM soupçonnée de viols sur des enfants remise en liberté sous contrôle judiciaire

La cour d'appel de Montpellier a ordonné, jeudi 14 août, la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'assistante d'école maternelle soupçonnée d'agressions sexuelles sur neuf enfants de trois à quatre ans, a partagé un avocat des parties civiles.

L'école maternelle des Aresquiers à Vic-la-Gardiole (Hérault).

Crédit : Valentin Larquier / RTL

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Les parents des jeunes victimes "vont être abasourdis en apprenant cette décision, je ne sais pas comment ils vont réagir", a déclaré l'avocat Marc Gallix à l'issue de la courte audience de l'assistante d'école maternelle soupçonnée de viols sur neuf enfants de trois à quatre ans.

Lors de cette audience, réalisée jeudi 14 août à huis clos, la cour d'appel de Montpellier a ainsi ordonné la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'Atsem de l'école maternelle de Vic-La-Gardiole (Hérault). Parmi les obligations de ce contrôle judiciaire figurent "notamment celles de ne pas être en contact avec les enfants et de ne plus résider dans l'Hérault", a détaillé Marc Gallix.

La femme accusée, âgée de 59 ans, a dénoncé un "complot" et a clamé son innocence, demandant sa remise en liberté, mardi dernier, devant la cour d'appel. Mise en examen le 31 juillet puis placée en détention provisoire, elle travaillait depuis octobre 2024 comme Atsem au sein de l'établissement héraultais.

Devant la cour d'appel, mardi 12 août, les parties civiles et le parquet avaient réclamé le maintien en détention de l'Atsem. L'enquête avait débuté à la suite de la plainte déposée par les familles de deux enfants début juillet.

"Cinq plaintes en cours"

Une information judiciaire a ensuite été ouverte le 29 juillet pour des faits de viols sur mineurs de 15 ans et agression sexuelle sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité. Présentée à un juge d'instruction, la suspecte avait été mise en examen et écrouée.

"Les faits visés concernent des actes de pénétration digitale et de masturbation susceptibles d'avoir été commis" sur neuf enfants âgés de trois à quatre ans, avait précisé le 31 juillet dans un communiqué le procureur de la République de Montpellier.

Selon l'avocat Marc Gallix, qui représente les parents d'une petite fille, il y a "cinq plaintes en cours", ce qui ferait "environ une quinzaine d'enfants" concernés.

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