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INVITÉE RTL - "Il faut traiter les gens comme des humains", affirme une journaliste à propos de Rédoine Faïd

Plana Radenovic raconte la vie en prison du braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd. Elle explique qu'il n'a pas pris la main ou touché une personne de sa famille "depuis plus de quatre ans".

Rédoine Faïd à son procès en 2018
Rédoine Faïd à son procès en 2018
Crédit : Benoit PEYRUCQ / AFP
Caroline Frühauf
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Plana Radenovic a publié le livre, L'enfer gris, qui raconte les conditions de détention de Rédoine Faïd, avec lequel elle correspond par lettres depuis 2019. Invitée de RTL, dimanche 29 janvier, elle a livré des informations sur les conditions difficiles d'incarcération du braqueur. 

"Il faut quand même traiter les gens comme des humains. Parce que, si on les traite comme des moins que rien, ce n'est pas sûr qu'à leur sortie, ils se sentent bien dans notre société", a argumenté Plana Radenovic. Elle a ajouté que Rédoine Faïd ne parlait pas uniquement de son cas, mais aussi de celui d'un jeune, qui s'est pendu en prison.


Braqueur multirécidiviste médiatisé, Rédoine Faïd est connu pour avoir réussi à s'échapper de prison à deux reprises, en 2013 et en 2018. Depuis, il fait partie des détenus français les plus surveillés et ses conditions de détention ont été dénoncées par ses avocats. En 2020, le prisonnier avait entamé une grève de la faim pour protester contre ses conditions de vie.

Plana Radenovic a ainsi pu consulter un certificat médical indiquant que le placement à l'isolement de longue durée créait chez lui des séquelles psychologiques irréversibles. "Il n'a pas pris la main ou touché une personne de sa famille depuis plus de quatre ans", a-t-elle détaillé. 

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"Même quand il a des parloirs, ce sont des parloirs qui sont séparés par une vitre en plexiglas. Il a vraiment un régime quasi unique et très coercitif", a affirmé Plana Radenovic. Pour elle, les mesures prises contre le risque d'évasion sont compréhensives, mais conduisent Redoine Faïd à "s'éteindre à petit feu". 

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