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INVITÉ RTL - Mort d'Élias : "Il y a une montée en puissance de la violence chez les mineurs", constate Laurent Nuñez
Deux jours après la mort d'un adolescent pour avoir refusé qu'on lui vole son téléphone, le préfet de police de Paris explique sur RTL ce 27 janvier que les mis en causes dans des actes de violence sont de plus en plus jeunes.
Tué à 14 ans pour un téléphone. Un adolescent de 14 ans est mort à Paris ce samedi 25 janvier, dans le XIVe arrondissement. Peu avant 20 heures, la victime (née en février 2010) sortait de son entrainement de football quand deux personnes lui ont réclamé son téléphone portable. Devant son refus, le garçon a reçu un violent coup de couteau à l'épaule et a succombé à ses blessures.
Sur RTL, ce lundi 27 janvier, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez confirme que "l'un des suspects a reconnu la tentative d'extorsion et le coup de couteau mortel". "C'est inacceptable et insupportable", réagit-il.
Les deux agresseurs présumés étaient connus pour des faits identiques et avaient interdiction de se voir. "Que ces individus aient pu se retrouver et commettre cet homicide, c'est un problème", affirme le préfet de police tout en insistant sur un point : "On constate une montée en puissance de la violence chez les mineurs".
On voit que les mineurs s'engagent de plus en plus dans des processus violents
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez sur RTL
"Pour les mineurs mis en cause dans la délinquance, le chiffre baisse, explique le préfet de police. On est à peu près à 10% sur l'ensemble de l'agglomération parisienne. Mais quand on prend certaines catégories de faits, je pense notamment aux vols avec violence, dans l'agglomération parisienne, un tiers des mis en cause sont des mineurs, explique Laurent Nuñez. Les cambriolages, c'est 40%. On voit de plus en plus de mineurs également dans les home-jackings, ces agressions violentes à domicile, quelques centaines de faits par an".
"On voit que les mineurs s'engagent de plus en plus dans des processus violents, poursuit-il. 77% des personnes mises en cause dans des affrontements entre bandes sont des mineurs et dans un cas sur deux, il y a utilisation d'arme, notamment d'arme blanche.
