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Incendie de la rue Erlanger : "J'ai mis le feu mais je ne voulais pas donner la mort", s'excuse l'accusée

Ce lundi 6 février s'est ouvert le procès d'une femme suspectée d'avoir provoqué l'incendie criminel ayant causé la mort de dix personnes, dans le XVIe arrondissement de Paris en février 2019.

Dix habitants pris dans le piège des flammes qui se sont propagées rapidement ou qui ont sauté de leur fenêtre, se pensant perdus.
Dix habitants pris dans le piège des flammes qui se sont propagées rapidement ou qui ont sauté de leur fenêtre, se pensant perdus.
Crédit : Benoît Moser / BSPP - Brigade de sapeurs-pompiers de Paris / AFP
Incendie de la rue Erlanger : "J'ai mis le feu mais je ne voulais pas donner la mort", s'excuse l'accusée
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Cindy Hubert - édité par Damien Renoulet

Cette première journée fut éprouvante lors du procès de l'incendière présumée de la rue Erlanger. C'est dans un immeuble du XVIe arrondissement de Paris que dix personnes avaient péri dans les flammes, dans la nuit du 4 au 5 février 2019. 96 avaient également été blessées.

Sur le banc des accusés, ce lundi 6 février, on retrouve une habitante de l'immeuble, Essia B., 40 ans, interpellée à proximité de la rue Erlanger lors de cette nuit dramatique, alors qu'elle tentait de mettre le feu à une poubelle. 

Semblant perdue dans le box de la cour d'assises de Paris, le visage bouffi, le regard dans le vague, cette dernière a  raconté sa vie cabossée, entre crises d'alcoolisme et nombreux séjours en hôpital psychiatrique. "J'étais en plein délire, j'ai mis le feu mais je ne voulais pas donner la mort. J'ai actionné mon briquet et je suis partie sans me retourner", a-t-elle raconté, avant d'éclater en sanglots. "Je suis vraiment désolée pour les familles de victimes. C'est un drame, ce n'est pas ce que je voulais".

Pour destruction du bien d'autrui ayant entraîné des incapacités inférieures à 8 jours, d'autres supérieures à 8 jours et la mort, Essia B., actuellement internée au sein d'une Unité hospitalière spécialement aménagée de Villejuif, encourt la réclusion à perpétuité. Trente ans d'emprisonnement si l'altération du discernement est reconnue

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