Il a proposé son aide pour monter des courses : un homme soupçonné d'avoir violé une septuagénaire à Paris

Un homme de 34 ans, d'origine algérienne, est soupçonné d'avoir violé une femme de 79 ans en avril 2024. Les faits se seraient produits au domicile de la septuagénaire, situé dans le XXe arrondissement de Paris. "Moi, je n'ai pas violé cette dame", martèle le trentenaire, rapporte Le Parisien. Une audience a eu lieu, mardi 28 octobre, au tribunal de Paris. Son maintien en détention a été décidé.

Le trentenaire et la septuagénaire se sont rencontrés dans une épicerie de quartier. L'homme, un sans-papier qui réside en France depuis près de dix ans, a offert son aide à cette habitante du XXe arrondissement, qui faisait ses courses. Elle a accepté cette proposition. L'homme a donc monté les courses de la septuagénaire au domicile de cette dernière. Et pour le remercier, elle lui a proposé un verre de vin.

Le trentenaire est accusé d'avoir touché la poitrine puis d'avoir violé la septuagénaire, qui lui aurait ordonné d'arrêter. Après le départ de l'homme, la femme a contacté le 17, affirmant qu'elle avait été victime d'une agression sexuelle. Selon Le Parisien, elle souffre d'un léger trouble cognitif. Le suspect a été interpellé à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), où il vit. 

De l'ADN du trentenaire sur la poitrine et les vêtements de la plaignante

"C'est un homme qui vit en permanence dans la dissimulation. Sans domicile officiel, sans papier, sans emploi déclaré... Et il a un problème avec l'alcool", a expliqué l'avocat général. Des empreintes génétiques, appartenant au suspect, ont été retrouvées sur le corps, au niveau de la poitrine, et sur les vêtements de la septuagénaire. 

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Comme le raconte Le Parisien, le récit de l'homme de 34 ans a évolué au fil des auditions. Il a assuré qu'il n'y avait eu aucune relation sexuelle avant de rétropédaler, indiquant finalement qu'il aurait eu des actions de nature sexuelle mais niant tout acte de pénétration. L'avocat du suspect, Me Julien Zanatta, a affirmé que cette affaire se basait essentiellement sur "les déclarations de la plaignante", attaquant le récit de la septuagénaire. 

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