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Hauts-de-Seine : jugé pour avoir tué sa compagne, morte brûlée vive

Un homme de 40 ans sera jugé pour féminicide à partir de jeudi 9 janvier, après avoir tué sa compagne en septembre 2017. Il l’avait brûlée vive devant leur fille.

Un avocat devant l'entrée d'une cour d'assises (illustration)

Crédit : ERIC CABANIS / AFP

Maeliss Innocenti & AFP

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Ghylaine, 34 ans, mère de famille, est morte tuée par son compagnon, Christophe, 40 ans, en septembre 2017. La jeune femme, qui avait rencontré un autre homme et qui envisageait de rompre, a été brûlée vive devant les yeux de sa fille, âgée de 7 ans à l’époque. 

Le suspect, qui a également été brûlé dans l'altercation, sera jugé pour féminicide devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine à Nanterre à partir de jeudi 9 janvier.

Les faits ont eu lieu en septembre 2017 dans l’appartement familial situé au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). Les voisins ont entendu des hurlements. La victime criait de douleur et la fillette disait à son père "papa arrête, laisse Maman tranquille".

Aux policiers, l'enfant a expliqué que son père avait donné des coups de poing au visage à sa mère en criant "je vais te tuer", avant de lui jeter du "gaz" et de lui mettre le feu. "Papa a voulu suicider Maman." Ghylaine est morte quelques jours plus tard à l'hôpital. 

Il conteste avoir voulu la tuer

Le quadragénaire était semble-t-il au courant que sa compagne envisageait de le quitter. Des proches ont confirmé avoir entendu à plusieurs reprises qu'il ne le supporterait pas et qu'il se "foutrait en l'air" si ça arrivait.

L'expert psychiatre qui l'a examiné a évoqué une personnalité "classique" des auteurs de féminicides : fragilité narcissique, forte dépendance affective à l'autre, possessivité exacerbée, crainte incontrôlée de solitude....

Le suspect a confié aux policiers qu'il avait été pris de "peur panique" à l'idée de se retrouver seul. Il a reconnu qu'il s'était disputé avec elle mais a contesté avoir voulu la tuer.
Il a aussi dit ne pas se pas se rappeler de l'enchaînement des faits et a même évoque la possibilité que sa femme ait elle-même mis le feu pour se suicider, "consciente de ce qu'elle avait fait".

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