Haute-Marne : ce que l'on sait sur l'agression au couteau d'une surveillante d'un collège

Ce mardi 10 juin, une surveillante d'un collège de Nogent (Haute-Marne) a été poignardée à mort par un adolescent de 15 ans, interpellé par les gendarmes.

Une brigade de gendarmerie (image d'illustration)

Crédit : Diarmid COURREGES / AFP

Le journal RTL de 12h30 du 10 juin 2025

00:16:41

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Le Président de la République Emmanuel Macron a salué la mémoire de cette surveillante poignardée à mort ce mardi 10 juin par un élève de 15 ans devant le collège de Nogent (Haute-Marne), victime, selon le chef de l'État, d'un "déferlement de violences insensées". Les faits se sont déroulés devant l'établissement alors que les sacs des élèves étaient fouillés.

"C'était une opération de gendarmerie de ces fouilles communes, mais aléatoires, organisées devant les collèges. Il y avait déjà eu une fouille de ce type au collège Françoise Dolto, il y a quelques mois. Et c'est dans cette ambiance-là, dans l'amas des élèves, que d'un coup on a entendu des cris. Et cet élève s'est précipité avec le couteau en main vers cette surveillante", précise Samuel Goldschmidt, présent à Nogent (Marne).

Selon nos informations, la surveillante, qui courait au moment peu avant les faits, a pu échapper à un premier assaut, avant d'être poursuivie et devenir la victime de coups fatals. Mélanie, la victime de 31 ans, qui n'a pas pu s'échapper plus loin, s'est effondrée au sol et a succombé à ses blessures.

L'adolescent de 15 ans interpellé

Les gendarmes, alors en opération de fouille, ont rapidement intercepté l'assassin mineur, un adolescent inconnu de la justice, issu d'une commune proche de Nogent (Marne). "Il a été plaqué à terre, menotté, immédiatement emporté dans l'affolement évidemment de ce qui a pu se produire ce matin. C'est un élève en classe de 3e, plutôt bon élève. Il était en section internationale. Évidemment, il est en garde à vue maintenant à la gendarmerie de Nogent (Marne)", confie Samuel Goldschmidt.

"L'enquête va commencer pour établir ce qui a pu provoquer ce geste", précise Samuel Goldschmidt. Le procureur de la Haute-Marne a indiqué la présence d'une grosse cellule psychologique mise en place dans la cour de l'établissement scolaire. "Cela s'est déroulé devant les élèves. Il y a évidemment beaucoup de monde qui est très choqué de ce qui s'est produit ici", conclut-il.

La rédaction vous recommande