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Grenoble : un incendie criminel ravage les locaux de France Bleu Isère
Le sinistre n'a heureusement pas fait de victime. Les dégâts matériels sont en revanche très importants.
"Nous sommes sains et saufs mais consternés", confie Nicolas Crozel, l'un des journalistes de la station. C'est la désolation qui prime ce lundi 28 janvier à Grenoble. Un incendie d'origine criminel a dévasté les locaux de France Bleu Isère dans la nuit de dimanche à lundi.
"Les locaux ont pris feu au rez-de-chaussée d'un immeuble. L'alerte a été donnée peu avant 3 heures du matin", ont indiqué les pompiers. Une quinzaine d'hommes sont intervenus pour éteindre les flammes. Pour la radio, l'origine criminelle du sinistre "ne fait guère de doute": "Il y a eu deux départs de feu à l'intérieur des locaux et une porte d'entrée a été fracturée", souligne-t-elle sur son site internet. La police, qui a ouvert une enquête, a confirmé cette hypothèse.
Aucune victime n'est à déplorer mais les dégâts matériels sont énormes, la radio locale n'a d'ailleurs pas pu émettre ce lundi et cherche une solution pour reprendre l'antenne depuis d'autres locaux. "Tout le rez-de-chaussé du bâtiment, l'open space, avec les bureaux des animateurs, des journalistes, est en partie détruit. Mais ce sont surtout des dégâts qui ont été causés dans tout le système électrique. Ça va prendre beaucoup de temps pour avoir un diagnostic précis", a déclaré le rédacteur en chef de France Bleu Isère, Léopold Strajnic, cité par la radio sur internet.
Aucune menace connue ni revendication
La radio locale ne faisait pas l'objet de menace, selon le directeur de la station. Aucune revendication n'a été trouvée sur place, ni reçue pour l'instant. "Les relations qu'on avait sur le terrain lors des manifestations, dans le climat qu'on connaît actuellement, étaient relativement saines, donc aucune menace, d'aucune manière que ce soit. Il est beaucoup trop tôt pour formuler des hypothèses", a-t-il poursuivi.
Depuis l'annonce de la nouvelle, les témoignages de soutien se succèdent, qu'ils proviennent d'auditeurs, d'hommes politiques ou de journalistes. La radio locale a d'ailleurs tenu à les remercier sur Twitter.
