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Gironde : incendie volontaire à la sous-préfecture de Lesparre
Un acte criminel mais sans qu'aucun lien avec le mouvement des "gilets jaunes" n'ait été établi pour l'instant.
La sous-préfecture de Lesparre (Gironde).
Crédit : Capture d'écran Google Street View / Philippe Labarbe
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"Ce qui a été fait à Lesparre porte atteinte au symbole de l'État. Il y a une intention de détruire le service public rural". Ce mercredi 9 janvier, le préfet de Nouvelle-Aquitaine Didier Lallement a dénoncé l'incendie volontaire de la sous-préfecture de Lesparre (Gironde). "Tout cela se produit dans un climat de violence, de haine, d'appel à la destruction", a-t-il poursuivi, faisant référence aux débordements liés au mouvement des "gilets jaunes".
Tôt mercredi matin, quelqu'un a déposé un engin incendiaire contre le volet métallique de l'entrée principale du bâtiment. La chaleur était telle qu'elle a fait exploser la porte vitrée intérieure. S'il n'y a pas eu de victime, la fumée a endommagé l'entrée de la sous-préfecture, qui va rester fermée deux à trois jours.
"Aucune piste n'est exclue", se contentait-on d'indiquer à la gendarmerie, précisant qu'une enquête pour "destruction par incendie volontaire" avait été ouverte et confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Bordeaux.
De leur côté, les "gilets jaunes" du rond-point de Lesparre rejettent toute responsabilité dans cet acte criminel. "Est-ce que c'est des 'gilets jaunes' ? On en sait rien", explique Martine, l'une de leurs porte-paroles. "Moi je suis contre tout ça. On ne veut pas faire de dégâts", assure-t-elle au micro de RTL.
