Une Grecque a été mise en examen et écrouée en avril à Athènes pour l'empoisonnement de sa fille aînée. Elle est désormais poursuivie pour le meurtre de ses deux plus jeunes filles, ont annoncé les procureurs d'Athènes chargés de cette affaire. Effectivement la mère, originaire de la ville de Patras dans le Péloponnèse, était déjà inculpé "d'homicide volontaire" pour le mort de sa fille aînée.
Cette dernière avait été hospitalisée de nombreuses fois avant de succomber, fin janvier, à l'âge de neuf ans. L'autopsie et les examens toxicologiques avaient permis de détecter la présence de kétamine, un anesthésiant vétérinaire et une puissante drogue, sur la dépouille de la fillette. En détention depuis avril, la mère de famille, séparé de son mari depuis un an, a toujours nié les faits qui lui étaient imputés.
Mais l'enquête ne s'est pas fini sur ce seul infanticide. Les procureurs ont ajouté à son encontre les charges du meurtre de ses deux autres filles âgées de trois ans et demi et de six mois, survenus respectivement à l'été 2019 et en mars 2020. La seule différence est la manière avec laquelle elle a tué ses deux premières filles. Les médecins légistes ont confirmé que la mort était le résultat d'asphyxie.
L'affaire a fait tellement de remous dans la société grecque qu'une manifestation a été organisée devant le tribunal durant les auditions de la mère. La façade de son domicile avait même été recouverte du graffiti "Mort aux tueurs d'enfants".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.