"Il faut oser signaler" : sur RTL, Sarah El Haïry salue l'intervention des passagers après l'agression d'un enfant dans un TGV

En Seine-et-Marne, une femme de 42 ans a été placée en garde à vue, samedi 6 décembre, après avoir violemment agressé son fils de 6 ans dans un TGV. Ce sont les passagers, témoins de la scène, qui ont alerté les agents de sécurité. 

Selon eux, la mère aurait saisi la tête de son enfant avant de la cogner à trois reprises contre la tablette au dos du siège, avant de lui tirer les cheveux et de serrer ses mains autour de son cou. Grâce à leur signalement et à une intervention rapide, l'enfant a pu être pris en charge par les services de l'aide sociale à l'enfance.

Invitée sur RTL, Sarah El Haïry a salué l'attitude exemplaire des passagers qui ont osé signaler et la rapidité de l'intervention de la police ferroviaire. "C'est cette chaîne de protection qui a marché jusqu'à mettre à l'abri cet enfant qui a subi des violences graves. Et aucune violence n'est justifiée à aucun moment", rappelle la haute-commissaire à l'Enfance.

Fermer les yeux, faire comme s'il ne se passait rien, c'est laisser la violence gagner

Sarah El Haïry

L'ancienne ministre a souligné que dès qu'un doute survient, il est crucial de prévenir les autorités. "Ce n'est pas se mêler de ce qui ne nous regarde pas. Je sais que beaucoup trop de personnes parfois se disent ça. C'est se mêler de ce qui nous concerne tous, c'est la sécurité des enfants", assure-t-elle sur RTL. "Fermer les yeux, faire comme s'il ne se passait rien, c'est laisser la violence gagner. Oser signaler, c'est l'inverse. Oser signaler, c'est déjà protéger", poursuit-elle. 

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Pour faciliter les signalements, Sarah El Haïry a rappelé l'existence de numéros d'urgence comme le 31-17 pour les transports et le 119 pour signaler un enfant en danger. Ces services sont disponibles 24h/24. Sur RTL, elle a insisté sur le fait que la protection des enfants est une responsabilité collective. "Ne rien dire, c'est laisser cette violence peut-être s'aggraver, voire gagner du terrain. Alors que si on alerte, il y a des professionnels qui vont prendre la suite", insiste-t-elle. 

"Là, typiquement, cet enfant, il est avec des travailleurs sociaux, des éducateurs qui vont l'accompagner, le soigner et le protéger pendant que la justice et la police font son travail", explique-t-elle.