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Brassard de police. (Illustration)
Crédit : THOMAS COEX / AFP
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Après une femme d’affaires et un pilote de course, c’est à présent un syndicaliste de l’Ain qui vient allonger la liste des cibles présumées de l’incroyable officine criminelle démantelée en janvier dernier au sein de la loge maçonne Athanor de Puteaux.
Début mai, la Brigade criminelle de la PJ parisienne a interpellé deux nouvelles personnes, d’après les informations de RTL. Elles sont soupçonnées d’avoir commandité le troisième "contrat homo" attribué à l’officine. Il s’agit d’une cheffe d’entreprise de son mari, Muriel et Gérard M., la femme étant à la tête d’une PME située dans la "Plastic Vallée" près d’Oyonnax, dans l'Ain.
L’affaire, révélée cet hiver à la suite des auditions des protagonistes déjà mis en examen, semble presque irréelle : le couple est accusé par Fréderic V., maitre d’œuvre de la cellule criminelle aujourd’hui démantelée, de lui avoir versé plusieurs milliers d’euros à afin de supprimer Hassan T., un militant CGT de l’entreprise. Le contrat aurait été finalement annulé, d’après les déclarations de l’exécutant désigné pour ce contrat, après l’échec d’un autre projet d’assassinat fin juillet, celui de Marie-Hélène Dini, femme d’affaires de Créteil spécialisée dans le coaching.
Des soupçons qui semblent pris très au sérieux par la Brigade criminelle et les juges d'instruction en charge du dossier car le couple a été mis en examen le 10 mai pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Le mari et la femme ont été incarcérés. D'après nos informations ils démentent totalement ce projet d'assassinat.
Dans une interview accordée au Parisien en mars, le syndicaliste concerné disait tomber du ciel et ne pas comprendre qui pourrait lui en vouloir.
Par ailleurs, deux nouvelles gardes à vue sont en cours depuis hier dans ce dossier titanesque. Elles concernent le volent initial de l'affaire, la tentative d'assassinat de Marie-Hélène Dini à Créteil, dans le Val de Marne, le 24 juillet dernier par deux plantons de la DGSE. Parmi les gardés à vue entendus : un autre militaire du prestigieux service de renseignement extérieur français, interrogé sur l'origine de l'arme retrouvée cet été en possession des exécutants présumés, ainsi qu'un civil.
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