- Accueil
- Actu
- Justice et faits divers
- Femme enceinte tuée dans le Loiret : son mari placé en garde à vue
Femme enceinte tuée dans le Loiret : son mari placé en garde à vue
Un homme est suspecté d'avoir tué sa femme enceinte dans l'appartement commun, à proximité de leurs trois enfants.
Un homme de 35 ans est suspecté d'avoir tué sa femme enceinte de huit mois dans la nuit de mardi à mercredi à Montargis. Le mari a été placé en garde à vue, a indiqué le parquet de la ville ce jeudi 4 août. Une enquête a été ouverte pour meurtre par conjoint.
C'est dans la nuit de mardi à mercredi, aux alentours de 4 heures, que les pompiers et le Samu sont intervenus pour porter secours à une femme, âgée de 30 ans, "qui se trouvait inconsciente" et présentait "de multiples fractures", a déclaré le procureur de la République de Montargis Loïc Abrial dans un communiqué.
"Après des gestes de réanimation qui permettaient de faire repartir son cœur, elle était transportée au Centre hospitalier de l’agglomération montargoise, où, malgré les soins prodigués, elle décédait vers 13 heures", a précisé le magistrat.
Placé en garde à vue, il a admis avoir eu "des gestes violents"
"Compte tenu des blessures constatées sur la victime, (...) son mari, âgé de 35 ans et présent lors de l’intervention des secours, était placé en garde à vue dans la matinée. Dans ses premières déclarations, il admettait qu’une dispute avait eu lieu mais expliquait que, s’il avait pu avoir des gestes violents, c’était selon lui pour empêcher son épouse de se faire du mal à elle-même", a indiqué le procureur.
Pour rajouter au macabre de cette histoire, "lors de leur intervention sur place, les policiers constataient également que l'appartement était insalubre. Y vivaient, outre la victime et son époux, leurs trois enfants âgés de 5, 3 et 2 ans, mais également une seconde compagne du mari, ainsi que leur enfant commun âgé de 3 ans", a précisé le parquet. Les quatre enfants, ont été confiés provisoirement à l'aide à l'enfance.
L'institut médico-légal de Tours va réaliser une autopsie, jeudi, permettant de préciser les éléments du décès. Bien que favorablement connu des services de police pour des délits routiers, le mari ne l'est pas pour des infractions violentes, a finalement indiqué le parquet.
