Le phénomène avait largement reflué ces dernières années sur l'île corse. Le plastiquage, une pratique visant à détruire des villas à l'explosif, fait son retour sur l'île de Beauté. On ne parle pas ici des actions violentes revendiquées par les membres du Front de libération nationale corse (FLNC).
Ainsi, le 15 janvier dernier, à Erbalunga dans le Cap Corse, deux maisons de vacances sont soufflées par une déflagration. Le 20 février, à Conca, près de Porto-Vecchio, plusieurs explosions ont ravagé une résidence secondaire, propriété d'un Français basé sur le continent.
En tout, six plastiquages ont été dénombrés depuis septembre dernier par les parquets de Bastia et d'Ajaccio, selon les informations de RTL. Le phénomène prend de l'importance par rapport aux années précédentes, mais ne trouve pas encore d'explications. Aucun de ces actes n'a encore été revendiqué.
Les enquêteurs sont prudents. En Corse, ce type de faits peut aussi bien relever du conflit de voisinage, de la lutte armée contre le bétonnage ou que de l'agitation nationaliste. Une source sécuritaire relève tout de même que la série d'explosions a suivi de peu la menace d'un retour à la lutte armée par les indépendantistes du FLNC, le 1er septembre dernier. Justice et forces de l'ordre sont sur le qui-vive pour les prochaines semaines.
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