La nuit de vendredi à samedi a été le théâtre de nouvelles scènes de heurts et de pillages. 994 interpellations ont eu lieu, selon un bilan donné samedi matin. 79 policiers et gendarmes ont été blessés dans la nuit.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a cependant constaté une diminution des violences. "Il y a une intensité bien moindre que lors de la journée de (mercredi) et de (jeudi). En Île-de-France, les choses se sont tenues le plus normalement possible. A Marseille, Lyon et Nîmes il y a eu des violences inacceptables, mais on peut considérer que les choses sont de moindre intensité", a déclaré Gérald Darmanin, samedi matin.
Les premiers procès d'émeutiers ont commencé, vendredi 30 juin. Dans une circulaire, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a demandé aux procureurs une réponse judiciaire "rapide, ferme, et systématique" à l'encontre des auteurs de violence.
Interrogé sur RTL, l'adjoint à la culture de la ville de Metz a déploré la destruction de la médiathèque Jean-Macé du quartier de Borny. "C'est absolument incompréhensible", a regretté Patrick Thill.
La nuit a été particulièrement violente à Grenoble, où des magasins ont été pillés par des bandes de jeunes venus de quartiers voisins. "C'est 20 ans de métier, 20 ans de boulot, 10 heures par jour au magasin pour réussir à payer les factures, à sortir un salaire. Je suis dégoûtée", confie à RTL cette responsable d'une boutique de vêtements, en larmes.
Pillages, jets de projectiles contre des véhicules de police, tirs de lacrymogènes : Marseille a connu une nuit très tendue entre vendredi et samedi. Au total, le bilan est lourd avec 95 interpellations et 31 blessés dans les rangs des forces de l'ordre, pour la plupart légers.
De très nombreux feux de poubelles ont été constatés, trois véhicules incendiés et beaucoup de boutiques pillées, selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat SGP Police FO, a critiqué les décisions prises par les politiques ces dernières années, et notamment la politique du chiffre, samedi matin sur RTL. "On a cassé la police de proximité qu’on avait dans les quartiers, où on connaissait les prénoms et où on intervenait. Il y a 20 ans on a fait une police davantage musclée, pour faire des interpellations et faire du chiffre à des desseins électoraux", a critiqué le syndicaliste.
La nuit de vendredi à samedi a été le théâtre de nouvelles scènes de heurts et de pillages. 994 interpellations ont eu lieu, selon un bilan donné samedi matin. 79 policiers et gendarmes ont été blessés dans la nuit.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a cependant constaté une diminution des violences. "Il y a une intensité bien moindre que lors de la journée de (mercredi) et de (jeudi). En Île-de-France, les choses se sont tenues le plus normalement possible. A Marseille, Lyon et Nîmes il y a eu des violences inacceptables, mais on peut considérer que les choses sont de moindre intensité", a déclaré Gérald Darmanin, samedi matin.
Dans un message commun, relayé par Kylian Mbappé, les joueurs de l'équipe de France ont appelé à "l'apaisement, à la prise de conscience et à la responsabilisation".
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