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Mort de Nahel : magasins pillés et matériel brûlé, nouvelle nuit de violences à Marseille
De nombreuses enseignes ont été pillées dans la nuit de vendredi à samedi, les dégâts sont considérables dans la cité phocéenne.
Pillages, jets de projectiles contre des véhicules de police, tirs de lacrymogènes : quelques jours après la mort du jeune Nahel, 17 ans, lors d'un contrôle policier, Marseille a connu une nuit très tendue entre vendredi et samedi, le ministre de l'Intérieur décidant d'envoyer des renforts.
Au total, le bilan est lourd : 95 interpellations, 31 blessés dans les rangs des forces de l'ordre pour la plupart légers, de très nombreux feux de poubelles, trois véhicules incendiés et beaucoup de boutiques pillées, selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
Des groupes de jeunes, souvent masqués, ont dévalisé plusieurs enseignes dans le centre, mais aussi dans certains quartiers populaires du nord de la ville. Les appels au calme s'étaient pourtant multipliés dans la cité phocéenne. Les transports en commun avaient été arrêtés en début de soirée.
"Les scènes de pillages et de violence sont inacceptables. Je condamne avec une totale fermeté ces actes de vandalisme et demande à l'État l'envoi immédiat de forces de maintien de l'ordre supplémentaires", a tweeté le maire de gauche Benoît Payan dans la nuit.
A peine plus tard, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé "des renforts importants", une compagnie de CRS et un hélicoptère de survol.
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La préfecture des Bouches-du-Rhône a d’ailleurs annoncé 95 interpellations depuis vendredi soir pour des groupes de jeunes, souvent masqués et "très mobiles" pillant ou tentant de piller plusieurs enseignes dans le centre.Crédits : Hugo Amelin -
La préfecture des Bouches-du-Rhône a d’ailleurs annoncé 95 interpellations depuis vendredi soir pour des groupes de jeunes, souvent masqués et "très mobiles" pillant ou tentant de piller plusieurs enseignes dans le centre.Crédits : Hugo Amelin
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La préfecture des Bouches-du-Rhône a d’ailleurs annoncé 95 interpellations depuis vendredi soir pour des groupes de jeunes, souvent masqués et "très mobiles" pillant ou tentant de piller plusieurs enseignes dans le centre.Crédits : Hugo Amelin
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La préfecture des Bouches-du-Rhône a d’ailleurs annoncé 95 interpellations depuis vendredi soir pour des groupes de jeunes, souvent masqués et "très mobiles" pillant ou tentant de piller plusieurs enseignes dans le centre.Crédits : Hugo Amelin
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La préfecture des Bouches-du-Rhône a d’ailleurs annoncé 95 interpellations depuis vendredi soir pour des groupes de jeunes, souvent masqués et "très mobiles" pillant ou tentant de piller plusieurs enseignes dans le centre.Crédits : Hugo Amelin
"Pas la bonne manière de réagir"
Kaouter Ben Mohamed, présidente de l'association Marseille en colère, parle à RTL d'un "spectacle de désolation" avec des bandes de jeunes "très mobiles" venus dans le centre-ville "par leurs propres moyens". Et de poursuivre : "Ils avaient une volonté de casser, ils ont volé pour voler. Certains sont même partis avec de la lessive".
"On ne peut pas faire ça au nom de Nahel, ce n'est pas la bonne manière de réagir", conclut-elle.
