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ÉDITO - Actes antisémites en France : "Honte, dégoût et colère", assure Étienne Gernelle

Un incident s'est produit lors du défilé parisien pour les droits des femmes le 8 mars. Ces femmes étaient issues de deux collectifs et voulaient porter la parole des femmes israéliennes.

Des tags antisémites et anti-police dans une cage d'escalier de la cité de la Grande-Borne à Grigny en juillet 2002 (illustration)
Crédit : JOEL ROBINE / AFP
ÉDITO - Actes antisémites en France : "Honte, dégoût et colère", assure Étienne Gernelle
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ÉDITO - Actes antisémites en France : "Honte, dégoût et colère", assure Étienne Gernelle
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Etienne Gernelle
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Un incident qui fait froid dans le dos. Les femmes issues de deux collectifs, "Nous vivrons" et "No Silence", ont été violemment éjectées d'une manifestation pour les droits des femmes le 8 mars. Ces deux collectifs, créés après le 7 octobre, entendaient porter la parole des femmes israéliennes violées par les hommes du Hamas

Souvenons-nous que ces collectifs n’avaient déjà pas été admis dans une autre manifestation contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre. Ce qui était déjà dérangeant. Que fallait-il en déduire ? Que les violences sexuelles ne compteraient pas quand les victimes sont israéliennes, sont juives ?

Cette fois-ci, ces collectifs ont pu se joindre au cortège. Et ces femmes sont d'ailleurs venues sans drapeau israélien. Mais elles ont été rapidement insultées : "sionistes, fascistes, c'est vous les terroristes" ou encore "dégagez". Ces slogans ont été lancés par des manifestants, certains portaient des drapeaux palestiniens. Ils ont ensuite jeté des bouteilles. Les femmes des deux collectifs ont été exfiltrées par la police. On est pris de vertige, de honte. Autant pour la violence que pour le prétexte qui la motive. 

Quel est ce contexte ?

L’antisionisme. Disons-le : rien mais absolument rien, n’oblige à se dire antisioniste pour contester la colonisation en Cisjordanie, la politique de Netanyahu, ou même pour demander le retour aux frontières de 1967 !

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Ce vocabulaire ne sert aujourd’hui, en pratique, que de paravent à la volonté de détruire Israël. Leur slogan préféré, vous savez, "Palestine libre, de la rivière à la mer" ne signifie que cela. Ce n’est d’ailleurs pas une découverte.

Il y a plus de 50 ans, le philosophe Vladimir Jankélévitch avait déjà tout dit parce que c’est fondamental. "L'antisionisme est l'antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d'être démocratiquement antisémite. Et si les Juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux. Il ne serait plus nécessaire de les plaindre, ils auraient mérité leur sort", observait-il. 

La réalité, c’est que ce que décrivait Jankélévitch revient. Les actes antisémites ont bondi en France depuis le 7 octobre. Et ce, dans une relative indifférence. Cela ne peut qu’inspirer honte, dégoût et colère.

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