En Direct
2 min de lecture
La Maison centrale de Arles
Crédit : Pascal GUYOT / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
L'un des cinq otages, retenus pendant plusieurs heures à la prison d'Arles, vendredi 3 janvier, prend la parole. Alberto, un surveillant pénitentiaire de 54 ans, est encore sous le choc de ce qu'il a vécu. Une médecin et trois infirmières ont également été retenus par un détenu, muni d'une arme blanche, dans l'infirmerie de la prison.
Lorsque le prisonnier de 37 ans arrive à l'infirmerie pour se faire soigner, Alberto le passe au détecteur de métaux, mais rien n'a sonné. "Il n'y a rien qui me dit qu'il a quelque chose", raconte le surveillant à RTL. Puis, le détenu est allé aux toilettes. "C'est là, quand il se tourne, que je vois qu'il est armé de grandes pointes calées entre ses doigts", poursuit Alberto. Selon ce dernier, le détenu s'est barricadé avec "un lit médical" pour bloquer la porte.
Le surveillant revient sur le comportement de l'individu. "Il y avait des phases où il était très énervé", se souvient le quinquagénaire. "Ça partait un peu dans tous les sens. On a essayé de discuter avec lui. Il rentrait des fois dans des colères et donc, il fallait le faire redescendre."
La médecin, jeune mère de famille, a d'abord été libérée. "Est-ce que tu peux libérer la psychiatre ? Elle a un petit bébé à récupérer", ont demandé les otages, selon Alberto. Au départ, le détenu y est opposé, mais ils finissent par le convaincre : "On lui a dit : 'Montre-nous que tu veux faire quelque chose et qu'on puisse aller dans ton sens aussi."
Le Raid, qui est présent, continue de négocier avec le preneur d'otages : "Le négociateur est descendu et il lui a dit qu'il avait de bonnes nouvelles et qu'il attendait un document pour le faire partir." Le détenu rend son premier poinçon, sort et rend le deuxième. "Et là, le Raid intervient, ils le maîtrisent, ils le mettent au sol et puis c'est parti", détaille le surveillant.
Alberto est encore sous le choc mais pense qu'un drame a été évité : "Le détenu nous disait que si c'était un autre surveillant que moi, il l'aurait planté. [...] Quelque part, heureusement que c'était moi."
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte