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Disparus du fort de Tamié : un ossement d'Ahmed Hamadou retrouvé sur les lieux
Plus de dix ans après, le mystère de la disparition d'Ahmed Hamadou et Jean-Christophe Morin, restés introuvables depuis 2012 et 2011, pourrait bien s'éclaircir. Un ossement retrouvé cet été près du fort de Tamié, où les deux hommes s'étaient rendus avant de se volatiliser, appartient bien à l'un d'entre eux.
Jean-Christophe Morin et Ahmed Hamadou, disparus au fort de Tamié
Crédit : DR
Onze ans après, l'affaire des disparus du fort de Tamié, en Savoie, connaît un tournant. Un ossement et des effets retrouvés cet été sur les lieux où Jean-Christophe Morin et Ahmed Hamadou ont disparu en 2011 et 2012, ont été examinés par les enquêteurs du pôle de Nanterre, spécialisé dans les cold case. Selon nos confrères de Ouest-France, Maître Didier Seban, l'avocat de la famille de Ahmed Hamadou, est en mesure de confirmer que l'ossement appartient bien à l'homme de 45 ans.
Le quadragénaire avait disparu en marge du festival de musique électronique de Tamié, où il devait se rendre en septembre 2012, un an après Jean-Christophe Morin, 22 ans, qui s'était rendu au même événement sans jamais redonner signe de vie. Une coïncidence troublante, examinée sous un nouveau jour en 2018 après l'éclatement de l'affaire Nordahl Lelandais, susceptible d'avoir fréquenté le festival durant cette période. Si sa potentielle implication dans ces faits a relancé l'enquête, celle-ci n'a pas été prouvée à ce jour.
Deux ans auparavant, un crâne avait été retrouvé dans cette même zone, rappelle Ouest-France. Son analyse laissait supposer qu'il s'agissait de celui d'Ahmed Hamadou.