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Philippe Caverivière : "Il y a plein d'addictions comme celle à l'alcool, celle au jeu, mais la plus terrible est celle à Jean-Jacques Goldman"
La déclaration du président de la République, estimant que le narcotrafic était "parfois" financé par les "bourgeois des centres-villes", n'a pas manqué de faire réagir Philippe Caverivière ce jeudi 20 novembre, en présence d'Amine Benyamina, addictologue et président de la Fédération française d'addictologie.
Philippe Caverivière, le 20 novembre 2025.
Crédit : RTL
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Lors du Conseil des ministres, mercredi 19 novembre 2025, Emmanuel Macron a fustigé les "bourgeois des centres-villes qui [financeraient] les narcotrafiquants". Le locataire de l'Élysée souhaiterait pénaliser les consommateurs. "Je suis pour, sauf si c'est rétroactif", a commencé Philippe Caverivière dans sa chronique du 20 novembre.
L'humoriste a alors enchaîné sur les ravages du gaz hilarant, une drogue populaire chez les jeunes. Et d'ajouter : "J'ai été tenté. Pas pour moi, mais pour certains invités. Parfois, j'ai eu envie de leur glisser une petite bonbonne dans l'anus pour qu'ils me décrochent un sourire". Avant de revenir sur les déclarations du président de la République : "Il a raison quand il pointe du doigt les bourgeois des centres-villes. Lorsqu'on se balade à Neuilly-sur-Seine, on en voit les ravages. Toutes ces mamies en vison qui fument du crack, le long des boutiques Hermès ou encore Dior, ça se défonce".
"C'est d'une tristesse", a-t-il déploré, ironiquement. Et d'ajouter : "Sans compter les traders qui se mettent des piquouses dans leur costume Yves Saint-Laurent à 5.000 euros à l'intérieur de leur Range Rover". Philippe Caverivière a fait la liste des classes sociales que le chef de l'État a déjà critiquée depuis le début de son premier mandat : "Les chômeurs, les classes populaires, les gaulois réfractaires... Mais, les bobos du centre-ville, il ne l'avait pas encore dans son album Panini".
"Il y a plein d'addictions. L'addiction à l'alcool, au jeu, mais la plus terrible est sans aucun doute l'addiction à Jean-Jacques Goldman", a conclu l'humoriste, faisant une référence au chanteur préféré de Thomas Sotto.
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