Disparition du vol MH370 : pour Ghyslain Wattrelos, "il est probable que l'avion a été abattu"

Les années ont passé et s'il dit "être en paix avec cette histoire", Ghyslain Wattrelos n'a "pas oublié". Le 8 mars 2014, il débarque à Pékin d'un avion en provenance de Paris. On lui apprend que le vol MH370 de la Malaysia Airlines a disparu des radars. Parmi les 239 personnes à bord se trouvent son épouse d'alors et deux de leurs enfants.

En 2018, le rapport d'enquête international reste prudent : l'appareil aurait subit une dépressurisation, puis se serait abîmé dans l'océan Indien. Les experts s'appuient notamment sur Inmarsat, une société britannique qui fourni des données satellites de l'avion jusqu'à huit heures après qu'il ait disparu des radars.

Les experts ont donc émis l'hypothèse que l'avion avait pu faire demi-tour et voler pendant huit heures supplémentaires. Une idée que conteste Ghyslain Wattrelos : "Leurs calculs dépendent d'un certain nombre d'hypothèses d'altitude, de vitesse, qui n'ont pas été vérifiées".

Il est fort probable que l'avion ait été abattu en mer de Chine, vraisemblablement par les Américains.

Ghyslain Wattrelos

"Pour moi, il est évident que les États-Unis sont impliqués puisque c'est les États-Unis qui mènent l'enquête. Les Anglais sont impliqués puisque c'est eux qui disent où est l'avion. Et les Australiens sont impliqués puisque c'est eux qui vont chercher l'avion", estime Ghyslain Wattrelos.

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Des navires militaires américains étaient présents en mer de Chine, ainsi que des avions qui quadrillaient la zone, pour des exercices conjoints avec la Thaïlande et la Malaisie. Selon Ghyslain Wattrelos, "il est fort probable que l'avion ait été abattu en mer de Chine, vraisemblablement par les Américains, parce qu'il y avait quelqu'un et quelque chose dans l'avion qui ne devait pas arriver en Chine".

Malgré l'absence de réponses à leurs interrogations, les familles des disparus gardent espoir. Le 4 mars dernier, le Premier ministre malaisien a indiqué que de nouvelles investigations pourraient avoir lieu en cas de "preuves convaincantes".

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