Disparition d’Émile : quelles sont les pistes étudiées ?

Le Haut-Vernet, une nouvelle fois sous les feux des projecteurs. Ce jeudi 28 mars s'est tenue une mise en situation de l'après-midi où Émile a disparu. Au total, 17 personnes ont été réunies depuis 9h du matin, de la famille, des voisins et des témoins. Devant les enquêteurs ils ont reconstitué minute par minute la journée de la disparition du jeune garçon.

L'objectif de cette mise en situation reste de "voir s'il y a des contradictions, s'il y a des éléments, peut-être, qui n'ont jamais été évoqués jusque-là, qui pourraient être évoqués aujourd'hui. qui peuvent faire progresser peut-être l'enquête", explique l'ancien procureur général spécialiste des affaires au long cours et des cold cases, Jacques Dallest, invité sur RTL. "On est dans une zone d'incertitude. Et il ne faut pas non plus attendre monts et merveilles de ce genre d'investigation. Ça peut évidemment aider l'instruction, mais il ne faut pas imaginer qu'en fin de journée, on connaîtra les raisons de la disparition du petit Émile", regrette-t-il.

Désormais, c'est aux juges d'instruction de poursuivre l'enquête. "Ils évalueront certainement ensemble, avec le parquet peut-être, avec les enquêteurs, le bilan (de la mise en situation, NDLR).  Et peut-être des choses sortiront, qu'on ignore pour l'instant, dans les jours qui viennent. Donc, il ne faut pas être trop pressé. C'est un travail de longue haleine", conclut l'ex-procureur.

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03/04/2025 à 02:05 - 26m43s