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Deux-Sèvres : un chirurgien urologue visé par des signalements pour maltraitance et au moins une plainte pour viol

Une dizaine de signalements, évoquant "une violence inouïe" dans les gestes médicaux et un "comportement agressif", ciblent ce chirurgien urologue.

Un médecin (illustration).

Crédit : Unsplash/Ashkan Forouzani

Baptiste Marin & AFP

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Il a tenté de clamer son innocence devant la chambre disciplinaire de première instance de l'ordre régional des médecins à Bordeaux. Dans les Deux-Sèvres, un chirurgien urologue a été suspendu après des signalements pour maltraitance et au moins une plainte pénale pour viol. "Je ne suis pas un violeur, pas un maltraitant", a-t-il affirmé ce jeudi 25 septembre. 

L'Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a suspendu en juillet dernier ce sexagénaire "à titre conservatoire" pour cinq mois. Plusieurs patients évoquent "une violence inouïe" dans les gestes médicaux et un "comportement agressif" de la part du professionnel. Le chirurgien urologue est visé par une dizaine de signalements.

"C'est un métier passion que j'ai exercé toute ma vie et je ne pourrai plus l'exercer", a souligné celui qui travaille au centre hospitalier de Niort depuis 2003. Les premiers signalements ont été effectués en 2012 et se sont accélérés en 2023. Il est aussi épinglé pour son comportement considéré "agressif, hautain, méprisant" avec ses patients et ses collègues. 

Une plainte déposée début 2025

Le sexagénaire, qui encourt une peine allant de l'avertissement à la radiation, en passant par l'interdiction temporaire d'exercer, a nié toute entorse à la déontologie. Le cas d'un patient quadragénaire, affirmant avoir été victime d'un toucher rectal douloureux réalisé sans son consentement, a été évoqué. Il a déposé une plainte, en début d'année, pour "viol commis par une personne abusant de l'autorité que lui confère sa fonction", conduisant la justice à ouvrir une enquête. 

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Selon l'avocate du médecin, Me Caroline Kamkar, ces touchers pelviens, sur des "patients fragiles" sujets aux douleurs, ont "toujours été faits selon la réglementation, toujours en présence du personnel soignant". La douleur est un "signe clinique" nécessaire au diagnostic, a-t-elle également expliqué. La décision disciplinaire a été mise en délibéré au 2 octobre.

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