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Essonne : jugé pour avoir abusé de patientes, un kiné se décrit comme "quelqu'un d'absolument non violent"

Le kinésithérapeute est accusé de viols et d'agressions sexuelles sur plusieurs de ses patientes, mais également pour viol aggravé sur sa nièce alors âgée de 16 ans.

Un cabinet de kinésithérapie (illustration)

Crédit : Liselotte Sabroe / Ritzau Scanpix / AFP

Guillaume Dosda & AFP

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Valéry G., kinésithérapeute de 56 ans comparaît pour sept viols et huit agressions sexuelles sur dix patientes entre 2013 et 2015, dans un procès qui s'est ouvert mardi 23 septembre. Le praticien qui officiait à Villiers-sur-Orge, est également jugé pour viol aggravé sur sa nièce alors âgée de 16 ans, lors d'un massage pendant des vacances en février 2007. Il en avait alors 38.

La première journée d'audience s'est concentrée sur la personnalité du prévenu. Au psychiatre qui l'a expertisé, Valéry G. explique qu'être kinésithérapeute "lui plaît, (car) il a l'impression de pouvoir aider son prochain". Néanmoins, il ne lui a trouvé aucune pathologie mentale, mais une "difficulté à se situer comme soignant et à se donner des limites".

Concernant les accusations de la première patiente qui porte plainte après une consultation, il a répété à la barre les "conteste(r)". Pour les autres, il a expliqué avoir "déraillé". Quant à sa nièce, il maintient qu'elle "avait une attirance" pour lui.

"Je suis quelqu'un d'absolument non violent"

Au début de son interrogatoire mardi, Valéry G. explique que sa dépression et son sentiment de "culpabilité" étaient liés à "une totale remise en cause due à ce qui (lui) était reproché" et aux conséquences sur ses patientes.

"La difficulté (de l'accusé) à assumer ses responsabilités de soignant peut faire craindre des récidives", avait détaillé l'expert psychiatre le matin-même. L'accusé a reconnu auprès de lui avoir "dépassé les limites" avec la première plaignante seulement. Or l'existence de plusieurs victimes "fait craindre une dangerosité criminologique", souligne l'expert.

Interrogé par Maître Bouillon, avocate de l'une des plaignantes : "Est-ce que vous êtes dangereux sur (ce plan), Monsieur ?" Il a répondu : "Je ne vis pas pour être dangereux, agresser des femmes, moi j'aspire juste à avoir une vie (familiale)", avec sa compagne et ses enfants. Et d'ajouter : "En terme de risque, je suis quelqu'un d'absolument non violent".

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