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Dérapages de militaires devant un camp de migrants à Calais : ce que l'on sait

Une enquête a été "immédiatement" ouverte, a annoncé l'Armée de terre à la suite des dérapages de plusieurs militaires à Calais. Les officiers avaient multiplié les drifts et les pointes de vitesse devant un camp de migrants.

Des militaires dans le cadre du plan Vigipirate (illustration)
Des militaires dans le cadre du plan Vigipirate (illustration)
Crédit : IAN LANGSDON / POOL / AFP
Florise Vaubien & AFP

Une enquête a été ouverte à la suite de rodéos de militaires en voiture à proximité d'un camp de migrants du nord de la France. Ce dimanche 19 décembre, plusieurs officiers de l'opération "Vigipirate" ont été surpris entrain d'enchaîner les drifts avec leur véhicule. L'Armée de terre a dénoncé une "scène inadmissible" et promis des sanctions "appropriées". 

Dimanche matin, à Calais, "un véhicule militaire de "Vigipirate" est venu faire du drift et des pointes de vitesse sur l'un des campements d'exilés de la ville, avant de s'embourber", a ainsi rapporté un photojournaliste présent sur place. Après ce rodéo périlleux, le véhicule, un 4x4 marron, s'est coincé dans une ornière "jusqu'à mi-portière". Il a ensuite été "dégagé par des militaires... aidés par des migrants", a détaillé Louis Witter.

Une "déconnexion avec le quotidien des migrants"

Dans un communiqué, l'état-major des armées n'a pas manqué de vivement dénoncer "un comportement totalement inapproprié" et "des manoeuvres dangereuses". Il condamne "fermement" les faits et rappelle "l'exigence d'exemplarité qui s'impose aux militaires des armées françaises". L'Armée de terre a par ailleurs indiqué qu'une "enquête de commandement est déclenchée immédiatement". Des sanctions "appropriées seront décidées en fonction des responsabilités qui seront établies", a-t-il ajouté.

Une "déconnexion (avec) le quotidien des migrants", a de son côté déploré Nikolaï Posner, de l'association humanitaire Utopia. Une attitude qui aurait pu être "dangereuse", dit, mais la scène apporte cependant "un peu d'humain dans un quotidien inhumain", selon lui. Emmanuel Cayron a lui rappelé le rôle des "sentinelles" : ces officiers doivent assurer "la sécurisation sur Calais et le littoral". "Ils ont une mission de protection et de lutte antiterroriste", a déclaré le directeur de cabinet du préfet du Pas-de-Calais.

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