1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. Dans une école de Nîmes, 11 enseignants sur 19 en arrêt maladie en raison du trafic de drogue dans le quartier
2 min de lecture

Dans une école de Nîmes, 11 enseignants sur 19 en arrêt maladie en raison du trafic de drogue dans le quartier

Le trafic de stupéfiants s'est installé dans le quartier du Chemin-bas d'Avignon, où les enseignants d'une école élémentaire sont terrifiés.

Un policier à Nîmes (illustration)
Crédit : SYLVAIN THOMAS / AFP
NÎMES - Une école quasiment à l'arrêt : Rémy Alonso est l'invité de RTL Midi
00:06:40
Eric Brunet & Agnès Bonfillon
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

À Nîmes, le trafic de drogue gangrène le quartier du Chemin-bas d'Avignon. La semaine dernière, un père de famille a été tué dans ce même quartier sous les yeux de son fils de 8 ans. Malgré l'envoi du RAID et de la CRS8 l'été dernier, la situation s'enlise. 
Terrifiés par les règlements de compte et les fusillades à répétition, 11 enseignants du groupe scolaire Georges-Bruguier, qui en compte 19, sont en arrêt maladie, selon le rectorat de Montpellier, contacté par RTL. Il ajoute que ces "absences [sont] couvertes par des titulaires remplaçants, ce qui garantit l'accueil des élèves".

Rémy Alonso, secrétaire départemental du Gard du syndicat de police Alliance, invité de RTL Midi, dit "comprendre complètement" les enseignants de l'école élémentaire, alors que le trafic de drogue s'effectue "à moins de 100 mètres de la cour de récréation". "Sur le côté, il y a une petite ruelle qui leur sert d'échappatoire quand mes collègues arrivent pour faire des opérations. Avant, ils sautaient le grillage et traversaient la cour pour fuir. Je comprends tout à fait qu'ils se sentent en insécurité dans cette école. Imaginez qu'ils se tirent dessus et que des balles perdues finissent dans l'établissement scolaire", déplore-t-il. 

Pour le responsable syndical, il est indispensable de mettre des moyens pour lutter contre le phénomène. "Les moyens, ça passe par des renforts pérennes sur la ville de Nîmes qui vont lutter au quotidien contre ce trafic de drogue, ces règlements de compte. Les forces mobiles comme les CRS ou les garde-mobiles, malheureusement, ne sont là que de façon ponctuelle donc alors qu'il faut lutter à l'année, au quotidien pour arriver à mettre un terme à tout cela", détaille-t-il. "La ville entière, comme la plupart des villes du département, est gangrénée par le trafic de stupéfiants, qui est omniprésent dans les cités mais aussi en centre-ville et ailleurs. Il génère des millions d'euros de bénéfice et malheureusement tout le monde se dispute une part du gâteau", explique Rémy Alonso. "C'est un véritable western, avec des coups de feu réguliers".

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte