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2 min de lecture
Brigitte Macron, en juillet 2025.
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
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La fille de Brigitte Macron a dénoncé, ce mardi 28 octobre, devant le tribunal une "dégradation des conditions de santé" de sa mère, cible d'une infox l'accusant d'être une personne transgenre, pour laquelle dix personnes sont jugées à Paris pour cyberharcèlement.
L'épouse du chef de l'Etat "est contrainte de faire attention aux tenues (qu'elle porte), aux postures car elle sait que son image peut-être détournée" en permanence, a déploré Tiphaine Auzière, avocate de 41 ans, au cours de sa déposition devant le tribunal correctionnel. Brigitte Macron est sur le "qui-vive" en permanence, de peur que son image soit "détournée", a-t-elle expliqué. Dénonçant "la haine" à l'égard sa mère, Tiphaine Auzière a regretté la "remise en cause sytématique" de "son identité, son sexe" et "sa probité".
L'une des prévenus, Amandine Roy, est l'autrice d'une vidéo virale publiée en 2021 affirmant que Brigitte Macron n'aurait jamais existé et que son frère, Jean-Michel Trogneux, aurait pris son identité après une transition de genre. "J'ai vu (mon oncle) il y a quelques semaines et il va très très bien", a affirmé Tiphaine Auzière, l'une des trois enfants de Brigitte Macron.
"Ce tourbillon (de messages) qui ne s'arrête jamais a un impact croissant sur (les) conditions de vie" de Brigitte Macron et son état de "santé", a encore détaillé l'avocate, ajoutant qu'elle en avait d'abord "sous-estimé l'ampleur". L'infox a peu à peu généré de "l'anxiété" chez la première dame, et particulièrement chez ses petits-enfants, régulièrement interrogés sur le genre de leur grand-mère.
Depuis ce lundi, dix personnes sont poursuivies pour avoir diffusé en ligne des rumeurs "mensongères" et "malveillantes" affirmant que la Première dame de France serait en réalité un homme. Absente du procès, l'épouse du chef de l'Etat a indiqué aux enquêteurs que la rumeur avait eu "un très fort retentissement" sur son entourage et sur elle-même, rapportant que ses petits-enfants entendaient dire que "leur grand-mère est un homme".
Ce procès pour cyberharcèlement survient trois mois après que Brigitte et Emmanuel Macron ont engagé aux États-Unis une action en diffamation contre la podcasteuse d'extrême droite Candace Owens, à l’origine de propos du même ordre. La conservatrice est l'auteure d'une série de vidéos vue plusieurs millions de fois, intitulée "Becoming Brigitte" ("Devenir Brigitte").
Le combat de Brigitte Macron contre la rumeur transphobe
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Des peines de prison avec sursis allant de trois à douze mois ont été requis contre les dix cyberharceleurs présumés, âgés de 41 à 65 ans. Le jugement a été mis en délibéré.
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